Crise humanitaire : Les ravitaillements n’ont pas connu de « décélération », selon le président Ibrahim Traoré

Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé un entretien à des journalistes nationaux. Dans cet entretien diffusé sur la télévision nationale ce vendredi 3 février 2023, le chef de l’État a précisé que les ravitaillements se poursuivent dans toutes les zones sans distinction.

La crise humanitaire a été l’un des points évoqué par le Chef de l’Etat lors de la grande interview diffusée ce vendredi 3 février 2023, sur la télévision nationale. Le Capitaine Ibrahim Traoré a rassuré qu’il n’y a pas eu de « décélération » à leur niveau dans les ravitaillements.

Selon le chef de l’État, Sollé a été ravitaillé la semaine dernière et au cours du ravitaillement, les Forces armées nationales ont détruit des dizaines d’engins explosifs improvisés. « Ce sont des choses qui ne se disent pas, mais les gens se battent et partent où il faut aller au prix de leur vie », a-t-il informé.

Sur le cas de Arbinda, le capitaine Ibrahim Traoré a laissé entendre que la ville a été ravitaillée, il y a un mois et demi. Mais il y a une population immense à Arbinba et le ravitaillement n’a pas suffit.

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A en croire le chef de l’Etat, la difficulté est la disponibilité des camions de ravitaillement. « La difficulté actuellement, c’est les camions pour pouvoir ravitailler », a-t-il précisé en laissant entendre qu’il n’y a pas eu de manifestation à la suite du communiqué de l’Etat Major Générale des Armées pour la location des camions.

De son avis, les propriétaires des camions ont peur de la situation d’insécurité et pour leurs camions. « Nous, on fait le maximum pour assurer la sécurité des camions pour arriver », a-t-il rassuré.

Le Chef de l’Etat a par ailleurs indiqué que le gouvernement rencontre des difficultés avec des partenaires, notamment des ONG, dans le cadre des ravitaillements. Comme problème, il y a le fait que des ONG refusaient que les autorités burkinabè puissent connaître les contenus et les destinations de leurs convois. Par ailleurs, l’autre problème que le Burkina Faso rencontrait avec des ONG était le coût élevé des frais de ravitaillement de ces ONG, selon le président.

« Il y en a trop beaucoup. Trop que ça peut nous causer des problèmes. Nous souhaitons que ce qui part là-bas, on ait un œil dessus. Ils ne voulaient pas qu’on puisse être dedans », a-t-il affirmé.

Sans passer sous silence l’enlèvement des femmes à Arbinba, le chef de l’Etat a laissé entendre qu’il existe « un certain flou autour de la question ». « Ça doit nous interpeller. Chacun doit réfléchir et comprendre le jeu. Les femmes sont dans un centre pour les remettre dans un état psychologique normal », a confié le capitaine Ibrahim Traoré.

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