Injonctions de l’ASCE-LC : « Nous sommes choqués », (Amadou Diemdioda Dicko, ancien député)

Les anciens députés de la 8e législature ont réagi ce 29 décembre 2022 aux injonctions de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sur le remboursement des « prêts véhicules ».

« Des vices de procédure » dans la démarche de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), c’est ce qu’a fait savoir Me Marcelin Somé, l’un des anciens députés de la 8e législature.

Cependant, il a laissé entendre que ce n’est pas le lieu pour débattre de ces questions. « Évidement qu’il y a des vices de procédure. Mais nous ne sommes pas devant une juridiction et c’est l’information seulement, on a voulu donnée », a-t-il dit.

Amadou Diemdioda Dicko, ancien député sous la 8e législature -©Faso7

« Il y a eu un communiqué et le communiqué s’est adressé au public. (…)

Nous aussi, nous disons que nous allons nous adresser aussi au public pour donner des explications. (…)

C’est comme si les anciens députés ont reçu de l’argent indu, d’autres même pensant que ce sont des voleurs. Nous sommes aujourd’hui vilipendés. Cet argent est une avance sur nos frais de session. Nous sommes choqués, nos familles sont choquées, nos militants sont choqués »,

Amadou Diemdioda Dicko

Revenant sur le processus de négociation entamé entre les députés de la 8e législature et l’Assemblée législative de transition, l’avocat a fait savoir que des échanges sont en cours pour trouver des propositions de remboursement des prêts.

« Tous les députés qui ont pu être contactés ont écrit des propositions de remboursement en fonction de leurs revenus actuels disponibles. (…) L’ALT a dit avoir reçu les propositions et a dit être en train de les analyser. Les discussions sont en cours », a-t-il dit.

Achile Tapsoba, ancien député sous la 8e législature -©Faso7

De son côté, Achille Tapsoba, a expliqué que la sortie du jour n’a pas pour objectif de montrer un refus de rembourser. Il a par ailleurs rappelé que ce processus de prêt véhicule existe depuis la 1re législature.

« Depuis 1992, il y a eu ce principe de permettre aux députés d’acquérir des véhicules pour leur permettre d’exercer leur fonction de représentant du peuple. Ce principe existe dans tous les parlements africains et différemment selon les pays. Il ne faut pas penser que c’est un principe qui n’existe qu’au Burkina Faso », a-t-il fait savoir.

Suivre le direct de la conférence de presse ici

🔽

Faso7

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page