Burkina Faso : La Transition souhaite relire le Code minier

Malgré un contexte sécuritaire difficile marque par la fermeture d’au moins 6 mines d’exploitation d’or, le Burkina Faso veut tirer plus de recettes de l’exploitation minière en contrôlant plusieurs pans de la chaîne d’exploitation.

Le mercredi 7 décembre 2022, le gouvernement burkinabè a donné des instructions de faire diligences sur certains dossiers qui peuvent permettre au Burkina Faso de tirer profit de ses ressources minières.

Selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre Boussim, il s’agit « notamment la relecture du code minier et la mise en place d’un projet de raffinerie pour raffiner l’or du Burkina afin de savoir exactement la teneur en or au Burkina et ce que les sociétés industrielles exploitent comme volume d’or dans notre pays ».

En rappel, le Burkina Faso ne dispose pas de raffinerie et tout l’or extrait du sol burkinabè est conduit à l’extérieur. Sous Roch Kaboré, le Premier ministre Christophe Dabiré, au cours de sa Déclaration de politique générale le 4 février 2021, pour le développement du secteur des mines a proposé « la création d’unités de transformation de l’or et du charbon fin sur le territoire national, en concertation avec les acteurs du secteur minier ».

Bien avant lui, lors d’une escale à Dubaï, le 21 juin 2015, l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida avait émis l’idée de la mise en place d’une raffinerie de traitement de l’or brut au Burkina Faso qui permettra au pays de produire sur place des lingots d’or.

En 2021, le Burkina Faso a produit 66,858 tonnes d’or. En 2020, faut-il le rappeler, cette production était de 62,138 tonnes.

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