Procès affaire boulangeries en Côte d’Ivoire : Le verdict attendu le 14 mars 2022

Le procès de l’affaire qu’on pourrait appeler « supposée chaîne de boulangeries de Harouna Kaboré » s’est finalement tenu lundi 28 février 2022 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou après deux reports à la demande des accusés et leur conseil car initialement prévu le 20 décembre 2021, puis le 31 janvier 2022.

Le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis et une amende ferme de 300 000 FCFA pour chacun des prévenus Kagambega Emmanuel (Leunamme Trumpgang comme nom sur Facebook), Ouaro S. Jean Claude (même identité sur Facebook), Paré David (même identité sur Facebook) et Zongo Laurentine (beauté au féminin comme nom sur Facebook) et 12 mois fermes et une amende d’un million de FCFA ferme contre  Aminata Rachow.

Le plaignant Harouna Kaboré a demandé 1 Franc symbolique comme réparation.

L’auteure principale de la publication en cause était absente au procès, contrairement aux quatre autres qui ont répondu présents.  Aminata Rachow a, dans une publication le 12 juin 2021, indiqué que Harouna Kaboré, alors ministre du commerce, a détourné et investi 1 624 000 000 F CFA dans des boulangeries et pâtisseries en Côte d’Ivoire.

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Les quatre autres prévenus ont dans des commentaires soutenu ces propos ce qui a valu une plainte le 28 juin 2021 de Harouna Kaboré contre les cinq pour diffamation.

L’accusé Ouaro était assisté par Me Prosper Farama qui a soulevé la prescription du dossier. Quant au ministre Harouna Kaboré, il avait pour conseil le cabinet SCPA Legalis de Me Batibié Benao et associés. Le verdict est attendu le 14 mars 2022.

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