Relance économique après la Covid-19 : L’ONG Christian Aid pilote un projet au profit des femmes burkinabè

L’ONG Christian Aid en collaboration avec l’Alliance technique d’assistance au développement (ATAD) a procédé au lancement du projet « favoriser un rétablissement économique équitable pour les hommes et les femmes dans le contexte de relèvement après la pandémie COVID 19 en Afrique » ce vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou.

Dans le but de relancer l’économie des femmes au niveau du secteur informel suite aux conséquences de la pandémie du COVID 19, l’ONG Christian Aid a créé le projet « favoriser un rétablissement économique équitable pour les hommes et les femmes dans le contexte de relèvement après la pandémie COVID-19 en Afrique ».

Le présent atelier réunit dix-neuf organisations de la société civile des femmes, huit alliées ONG nationales et internationales et des promoteurs du genre. Il va permettre aux participants de s’outiller sur la budgétisation sensible du genre afin de faire des plaidoyers.

« Généralement, quand on parle de l’emploiement économique des femmes, c’est généralement favoriser leur accès aux micros crédits. L’ambition de ce projet, c’est favoriser la prise en compte du genre au niveau macro, par exemple l’allocation des différents budgets au niveau des différents ministères et secteurs du Burkina », a laissé entendre Joséphine Bamba, responsable d’égalité genre à Christian Aid.

Selon Soumaila Sako, le représentant de la ministre de la solidarité de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, son département sera toujours aux côtés des initiatives qui œuvrent en faveur de la population.

« Partout où il faut réduire les inégalités, rompre la pauvreté entre les hommes et les femmes, notre ministère qui est un ministère de la solidarité du genre et de la famille, ne peut qu’accompagner et soutenir toutes les actions des OSC et des ONG qui œuvrent à réduire les inégalités surtout économiques », a ajouté Soumaila Sako.

Ce projet exécuté dans 08 pays d’Afrique à un coût global de 100 millions de Francs CFA. Les participantes auront pour rôle sur le terrain de mener des actions de plaidoyer et d’organiser des conférences en vue d’obtenir des financements.

Cheick Habib Désiré BAYILI (stagiaire)

Faso7

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