8-Mars 2023 : Les femmes syndicalistes réfléchissent sur la situation des femmes déplacées internes

Les femmes de plusieurs structures syndicales du Burkina Faso ont commémoré ce mercredi 8 mars 2023, à la Bourse du travail de Ouagadougou, la Journée internationale des droits de la femme à travers une conférence publique autour du thème de la célébration, « Guerre et conditions de vie des femmes : cas des femmes déplacées internes. Etat des lieux et perspectives ».

Chaque 8-Mars, le monde entier commémore la Journée internationale des droits de la femme. Pour cette année, des femmes de plusieurs structures syndicales du Burkina Faso ont mené des réflexions pour apporter des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontées les femmes déplacées internes (PDI).

Il s’agit, selon Aminata Kabore, responsable de la section du Kadiogo de l’Association Kebayina des femmes du Burkina, d’un partage d’expériences en vue de dégager des perspectives pour voir comment les femmes peuvent contribuer à la lutte contre le terrorisme.

« On a choisi un thème d’actualité, un thème qui préoccupe l’ensemble des Burkinabè et particulièrement les femmes. Il s’agit de la question de la guerre que nous vivons. Il s’agit des problèmes des femmes liés à cette guerre. On a plein de femmes qui sont déplacées et qui n’ont plus droit à leurs habitats, qui n’ont plus droit à leurs terres et qui souffrent énormément de cette situation », a-t-elle expliqué.

‘’Les femmes PDI doivent nous permettre de renforcer notre solidarité’’

A écouter Sophie Nikiéma, secrétaire confédérale de la CGT-B, les femmes subissent plusieurs formes de violence dans les zones sous la menace du terrorisme et dans les camps de déplacés internes. Elle poursuit en disant que celles qui sont dans les zones non occupées font face à l’exacerbation de la crise avec la cherté de la vie, à l’insuffisance des services de base ainsi qu’aux pesanteurs sociaux.

A cet effet, elle a appelé à la solidarité de toutes les filles et tous les fils du pays pour le retour de la paix. « Les femmes PDI doivent nous permettre de renforcer notre solidarité, mais aussi de dégager des perspectives d’actions communes en vue de contribuer à l’avènement d’une paix durable », a indiqué Sophie Nikiema.

Habibou Koanda est une conférencière de cette activité. Sa communication a porté sur les perspectives pour répondre aux problèmes auxquels les femmes font face. Pour cela, elle a invité les femmes à se mobiliser et à s’engager dans la lutte contre le terrorisme.

« Aujourd’hui, nos organisations veulent que comme perspective, nous puissions sur la base des traditions de lutte de notre peuple, sur la base des traditions des luttes des syndicats qui ont développé une conscience collective, contribuer à la résolution de ce problème en identifiant des actions à mener », a-t-elle laissé entendre.

Lazard KOLA

Faso7

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