Faure Gnassingbé à Bamako pour plaider pour la grâce présidentielle en faveur des 46 soldats ivoiriens

Le chef de l’Etat togolais a effectué une brève visite de quelques heures à Bamako, la capitale malienne pour rencontrer son homologue Assimi Goïta le mercredi 4 janvier. Il s’est agi de la question des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet 2022 dans les geôles de la gendarmerie malienne après leur condamnation à 20 années de prison ferme pour « atteinte à la souveraineté de l’Etat ». Le Togo assurant la médiation dans ce dossier fait des pieds et des mains entre Abidjan et Bamako pour la résolution de cette crise. Le Président Faure Gnassingbé s’est gardé de s’adresser à la presse à la sortie de son entretien avec le Président Assimi Goïta. Après Bamako, le Président togolais compte se rendre à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Tant à son arrivée qu’à son départ, le président du Togo Faure Gnassingbé n’a pas eu de mots à l’endroit de la presse, rapporte Radio France Internationale. Selon une source du dossier, il s’agissait d’évoquer ce qui a été qualifié de « derniers réglages », dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens condamnés, la semaine dernière, à 20 ans de prison au Mali. Une grâce présidentielle malienne est attendue de façon imminente et devrait clôturer définitivement cette affaire qui perturbe les relations de bon voisinage entre Abidjan et Bamako. .

Depuis le début de cette affaire, les autorités maliennes ont toujours indiqué préférer la médiation togolaise à celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Umaro Sissoco Emballo, président de la Guinée-Bissau, et président en exercice de la CEDEAO, a fait savoir de son côté qu’« il n’y aura pas de sanctions de la CEDEAO contre le Mali dans l’immédiat » malgré l’ultimatum fixé à Bamako pour la libération des 46 soldats ivoiriens avant le 1er Janvier 2023. « Nous avons accordé un temps pour permettre à la médiation togolaise de faire son travail, afin de résoudre le problème », a ajouté Umaro Sissoco Embalo. Pour le président bissau-guinéen, ce délai supplémentaire n’est qu’une « question de bon sens ».

Après Bamako, Faure Gnassingbé sera à Abidjan en Côte d’Ivoire où il rencontrera le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour lui rendre compte de l’avancement du dossier après son entrevue avec Assimi Goïta.

Juan Carlos GAUZE

Faso7

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