« Être Burkinabè, ce n’est pas seulement naître au Burkina Faso » (Abdoul Karim Sango)

Afin de sensibiliser ses militants et de leur donner une formation politique, le parti PAREN a initié une session de formation à l’endroit de ses militants ce samedi 3 décembre 2022 à Ouagadougou. Selon le premier responsable du parti, Abdoul Karim Sango, la tenue de la présente session de formation vise également à inculquer des valeurs de paix, de solidarité et de cohésion sociale aux militants et sympathisants du PAREN.

Conformément à son rôle d’éducateur des citoyens, le parti politique PAREN a initié une session de formation à l’endroit de ses militants et des sympathisants du parti. Pour le président du parti, Abdoul Karim Sango, le problème de la démocratie burkinabè « qui vacille » est dû au manque de formation des militants des partis politiques.

Selon ses propos, il est important que les partis investissent dans la formation politique de ses membres et ses sympathisants, car dit-il en paraphrasant le Capitaine Thomas Sankara, « un individu sans formation politique est extrêmement dangereux pour la collectivité locale, nationale, y compris pour la paix sociale ».

Face à la crise sécuritaire, l’extrémiste violent et les maux qui minent la société brukinabè, Abdoul Karim Sango a laissé entendre que le PAREN à travers cette présente session de formation va outiller ses militants sur les causes de la crise actuelle et leur montrer comment se baser sur la culture pour vaincre la crise et arriver à une paix véritable.

« La cause fondamentale de cette crise, c’est le fait que nous nous sommes éloignés de notre culture et de notre tradition. Il est évident que dans l’urgence, la réponse militaire semble être celle qu’il faut apporter. Mais nous voulons réfléchir de façon structurelle pour voir comment nous pourrons tirer des ressources efficaces de notre culture, de notre tradition pour endiguer le phénomène d’extrémisme violent de façon durable », a déclaré le président du PAREN.

Allant plus loin dans ses explications, Abdoul Karim Sango a signifié que des aspects comme la parenté à plaisanterie ou encore « le rôle hautement important » du forgeron dans la société devraient permettre d’anticiper et de stopper la crise actuelle qui secoue le « pays des Hommes intègres ». « Être Burkinabè, ce n’est pas seulement naître au Burkina Faso. Être Burkinabè, veut dire que vous êtes porteur de valeurs », a –t-il lancé.

Sur la place des jeunes dans cette crise, le président du PAREN a dit que « les jeunes sont des victimes de la situation ». Une raison pour lui et son parti d’outiller ces jeunes-là afin qu’ils aient les capacités réelles pour affronter les défis qui se posent à eux. Des thèmes sur l’utilisation des réseaux sociaux, le rôle de la culture dans la résolution de la crise et l’idéologie du parti seront développés au cours de la session de formation.

Faso7

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