Café littéraire du Faso : Une édition spéciale tenue à Koudougou

L’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) a tenu un Café littéraire du Faso (CaLiFa) le mardi 15 novembre 2022 dans la ville de Koudougou. Une occasion pour le collège sciences humaines, lettre, art et culture de l’académie nationale des arts et des lettres du Burkina Faso de s’ouvrir davantage aux universitaires de la région du Cente-Ouest.

Koudougou a connu sa toute première édition du café littéraire du Faso. L’objectif visé par le collège sciences humaines, lettre, art et culture de l’académie nationale des arts et des lettres du Burkina Faso est de mettre la lumière sur les auteurs burkinabè et leurs œuvres.

Pour le Pr Alain Joseph Sissao, président du collège, en plus de vouloir mettre la lumière sur le collège, la tenue de cette activité à Koudougou est aussi une occasion pour eux de participer à l’animation de la vie littéraire et rendre hommage à trois membres de l’académie qui sont de l’Université Norbert Zongo.

Le Pr Alain Joseph Sissao est aussi revenu sur les missions du collège. « Ceci se fait à travers les activités que nous déployons chaque année comme ce CaLiFa afin de faire comprendre au monde universitaire de Koudougou, ce que c’est cette organisation », a-t-il déclaré.

De son côté, le président de l’Université Norbert Zongo, le Pr Issa Abdoul Moumoula, a salué le choix de son université pour abriter un tel événement et a aussi salué la démarche d’honorer les 3 membres du collège. « Cette activité participe à l’éveil des consciences. J’invite alors les étudiants à participer massivement à cette manifestation », a-t-il laisse entendre.

La tenue des CaLiFa a offert l’occasion aussi au collège d’honorer des auteurs à travers des expositions ventes de leurs œuvres. Au titre des œuvres présentées, y figurent celles de l’ancien ministre Baba Hama. Un cadre saisi par l’homme de lettres afin de témoigner sa joie de voir le projet qu’il a lancé en tant que ministre en charge de la culture perdurer.

« Huit ans après avoir lancé l’idée des CaLiFa au ministère en charge de la culture, je suis particulièrement heureux de savoir que le projet continue son bonhomme de chemin (…). En dehors des séances des dédicaces, les auteurs n’ont pas toujours l’opportunité de discuter de leurs œuvres, donc les cafés littéraires ont cette vocation », a-t-il dit.

A l’endroit de la nouvelle génération et particulièrement à ceux qui veulent embrasser une carrière d’auteur, l’homme de culture a laissé entendre qu’il « ne faut pas avoir peur de la page blanche ». « Ne vous mettez pas de freins. N’ayez pas des appréhensions. Dites les choses telles que vous les pensez. Il y a toujours une possibilité de réécriture (…). Ce qui est important, c’est d’accoucher le bébé et il sera ce que le public veut qu’il soit », a lancé Baba Hama.

Il faut noter que l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso est née en 2013. Sa mission principale est de promouvoir le développement socio-économique à travers les sciences, les sciences humaines, les arts et la culture.

Le collège sciences et technologies, le collège sciences humaines, arts, lettres et culture, le collège sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, le collège sciences de la santé humaine et animale et le collège des sciences naturelles et agricoles sont ses composantes.

Faso7

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page