Liberté de la presse au Burkina Faso: Le Centre national de presse Norbert Zongo constate un recul

Dans le cadre de la célébration de la 24e Journée nationale de la liberté de presse, le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNPNZ) a tenu une conférence de presse relative au rapport portant sur la liberté de la presse en 2021.

En matière de liberté de presse, l’indice du Burkina Faso est passé de 2,41 points en 2020 à 2,25 points en 2021 selon les indications du rapport portant sur la liberté de presse en 2021, publié par le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNPNZ).

Également, on apprend de ce rapport que la baisse de l’indice trouve son origine dans les faits considérés comme des atteinte à la liberté de la presse. Il s’agit entre autres des coupures d’internet répétées, à l’assassinat de deux journalistes espagnols dans la région de l’Est, à l’enlèvement d’un animateur dans la région de l’Est, à la fragilité du contexte sécuritaire.

Concernant le traitement de l’information sur la crise humanitaire et sécuritaire, il ressort de ce rapport que les médias nationaux à l’exception de Sidwaya, ne reserve pas un traitement particulier à la question humanitaire.

La radio communautaire, « une réponse ponctuelle à l’aide humanitaire »

D’un autre côté, on apprend du rapport que les médias communautaires dans les régions à haut risque d’insécurité comme le Centre-Nord, l’Est et le Sahel, font plus de productions d’initiative sur les crises communautaires.

Le document indique que ces médias communautaires, en plus de permettre aux Personnes déplacées internes (PDI) de s’exprimer, leur laissent également l’occasion d’animer des émissions à la radio. « En tant que PDI, le fait d’entendre d’autres PDI à la radio, c’est réconfortant » a-déclaré le Dr Lassané Yaméogo, enseignant en sciences de l’information à l’Université de Ouagadougou. La radio communautaire selon lui se révèle être « une réponse ponctuelle à l’aide humanitaire ».

Pour le président du comité de pilotage du CNPNZ, Djézouma Sanogo, la liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme et il faut simplement opposé à l’obscurantisme, la liberté.

Vu ces données, les responsables du CNPNZ comptent faire des plaidoyers auprès des autorités pour accroître l’indice de la liberté de presse au Burkina Faso et également sensibiliser les journalistes sur le traitement de l’information de crise.

Faso7

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