Burkina Faso : Le Premier ministre et la classe politique discutent du calendrier électoral
Le Premier ministre Albert Ouédraogo a échangé avec la classe politique burkinabè sur le calendrier électoral, ce vendredi 26 août 2022.
À sa sortie d’audience, le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Alassane Bala Sakandé, par ailleurs porte-parole de l’ex majorité présidentielle, a salué l’initiative du Premier ministre tout en indiquant qu’il reste encore des choses à revoir.
« C’est bon mais ce n’est pas arrivé. Ça commence à venir. Et nous l’avons félicité à 80 %.(…) Ça commence à venir, mais en tout cas, on ose espérer qu’ils vont changer de fusil d’épaule pour associer. Nous nous parlons d’inclusivité parce que dans l’exclusivité, on ne peut rien faire», a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.
De son côté, l’ancien Chef de file de l’opposition politique Eddie Komboïgo a invité le Chef du gouvernement à initier régulièrement les rencontres de ce genre.
« Ils nous ont donc présentés les termes de références pour que nous puissions l’adopter ensemble et promis de retoucher l’ensemble des composantes des partis politiques pour que nous puissions approfondir, faire des observations sur le nouveau chronogramme afin de respecter les délais des 24 mois », a laissé entendre le président de l’aile futuriste du CDP.
Avant de rencontrer la classe politique, le Premier ministre Albert Ouédraogo avait d’abord reçu les chefs coutumiers et religieux pour aborder le même sujet, celui du calendrier électoral.
Après leur encontre avec le chef du gouvernement, les chefs coutumiers et religieux tout en saluant l’initiative ont indiqué faire de la sécurité, leur préoccupation principale. « Pour nous chefs coutumiers, nous sommes beaucoup attachés à la paix et à la sécurité du pays. Le fait de tout le temps être en train de savoir qui va faire quoi et à quelle période, ce n’est pas très important. Nous voulons que les personnes vivent en paix et en sécurité», a déclaré l’Émir du Liptako.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’Émir du Liptako dit constater une avancée. « Nous voyons que les choses bougent. Pour être honnête, les choses bougent », a-t-il laissé entendre.
Joel THOMBIANO
Faso7
