Koudougou : Les femmes de l’UNDD plaident pour un retour des exilés et une libération des soldats emprisonnés

Ce samedi 13 août 2022, la coordination des femmes de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) du centre ouest a reçu une délégation de la direction du parti. Une visite qui entre dans le cadre de la réconciliation prônée par le premier responsable du parti, Me Herman Yaméogo.

La réconciliation nationale, c’est autour de ce concept que les femmes de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) section de Koudougou ont reçu une délégation des instances dirigeantes du parti. Conduite par Rosalie Tarnagda, cette délégation est allée échanger avec les femmes sur la question.

Face aux messagers du président du parti, les femmes de l’UNDD/Koudougou ont indiqué être alignées derrière la transition dans cette quête de la paix et de la stabilité. Et pour y arriver, elles estiment que la réconciliation est un maillon important.

Sur la raison de la visite, la chef de la délégation a expliqué qu’au-delà des échanges sur la question de la réconciliation nationale, c’est un message de soutien qu’elle apporte. « Nous avons été délégué pour venir soutenir les femmes de l’UNDD qui se sont concertées pour soutenir la Transition », a-t-elle dit.

Pour le compte de la Transition, Rosalie Tarnagda a lancé un appel. « Nous demandons à la Transition de faire revenir les frères et sœurs qui sont en position d’exil pour des faits politiques. Le pays a besoin de ses fils et filles et ce n’est pas le moment de désunion. Au contraire, c’est un temps d’union », a-t-elle déclaré.

Aussi, sur les soldats en prison pour des raisons apparentées à la politique, la chef de la délégation du jour estime que leur libération sera utile. Elle pense que ces derniers pourront contribuer dans la lutte contre le terrorisme qui secoue le pays. « Pendant que le pays a besoin de ses soldats pour combattre sur le terrain, il ne sied pas que ces personnes se retrouvent encore en prison », a-t-elle martelé.

Sur le cas des déplacés internes, Rosalie Tarnagda a expliqué que l’UNDD appelle le gouvernement de la Transition à se pencher sur leur cas. Par ailleurs, elle a salué l’opération d’aide entreprise par la Transition à l’endroit des PDI.

« Nous ne disons pas qu’il faut balayer du revers de la main les crimes économiques et les crimes de sang. Ce n’est pas ce message que nous portons. Nous sommes à un moment crucial de la vie de cette nation ou tous les Burkinabè doivent s’unir. Pour le moment, nous avons besoin de paix et de réconciliation », a laissé entendre Rosalie Tarnagda.

Pour terminer, Flore Yaméogo, représentante des femmes de l’UNDD section Koudougou a invité les Burkinabè à « passer à autre chose ». La condition selon elle pour regarder vers le futur et avoir les mêmes objectifs.

Tertus Kaboré (stagiaire)

Faso7

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