Burkina Faso : Seulement l’eau Yilma, Sahel et Laafi respectent les normes dans la Région du Centre (RENCOF)

Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a livré son rapport d’enquête relative aux marques des eaux conditionnées ce jeudi 16 juin 2022 à Ouagadougou. Il ressort de ces enquêtes que seulement la marque d’eau Yilma et d’eau Sahel respectent les conditions de production d’eau dans la Région du Centre, après l’eau Laafi.

Après un contrôle de terrain mené du 27 avril au 10 juin 2022 sur le conditionnement des eaux et leur conformité, le Réseau national des consommateurs du Faso a dressé son rapport. Sur 28 marques d’eau  de la région du Centre concernées, seulement 14 font l’objet d’un contrôle régulier effectué par le Laboratoire national de santé publique (LNSP).

Seulement deux (2) marques d’eau produites dans la région du Centre, outre Laafi respectent les conditions prescrites

42,85 % des unités posent des languettes sur les eaux préemballées contre 57,14%. 28,57% portent des inscriptions sur les sachets d’eau et 71,43% pas du tout. 21,43 ont des numéros de lot sur les sachets contre 78,57%. 85,71% respectent les conditions de conservation. 50% proposent des sachets biodégradables. 14,29% des unités de production disposent de laboratoires équipés contre 51,14 n’en disposent pas. Et 85% des promoteurs affirment payer pour les contrôles du LNSP.

Durant l’opération d’enquête, les fabriques d’eau Baradji et ‘’O la belle’’ ont refusé tout contrôle. Et dans les conclusions, il est ressorti que seulement l’eau Yilma et l’eau Sahel, sur les 28 marques respectent les normes de fabrique après Laafi. « Seulement deux (2) marques d’eau produites dans la région du Centre, outre Laafi, respectent les conditions prescrites et méritent d’être vendues dans la région du Centre : Yilma et Eau Sahel », a déclaré Adama Bayala le président du RENCOF.

… fermeture des unités de production implantées dans les parcelles d’habitation

Plus loin, il a également pointé du doigt le monnayage de services menés par le Laboratoire national. Adama Bayala a précisé après des analyses que toute entreprise ne signant pas de protocoles payées ne faisait pas l’objet de contrôle. « Le LNSP a institué la signature de protocole d’accord avec ses partenaires pour organiser les contrôles. C’est une stratégie pour forcer les autres entreprises à s’engager dans la dynamique », a-t-il ajouté.

Au regard de tous ces constats, le réseau a appelé, entre autres, à la fermeture des fabriques qui ne disposent pas de laboratoires internes, à la fermeture des unités de production implantées dans les parcelles d’habitation et au respect de la loi portant Code d’installation et de production des eaux.

Joël THIOMBIANO (stagiaire)

Faso7

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