Education nationale : Tête-à-tête entre Lionel Bilgo et des chefs d’établissement

Les chefs d’établissement de l’enseignement post-primaire et secondaire du public et du privé ont, ce 27 mai 2022, à Ouagadougou, rencontré le ministre de l’Education nationale de l’alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), Lionel Bilgo. Cette rencontre avait pour but de dresser le bilan de l’année scolaire 2021-2022, et d’échanger sur l’organisation des examens de l’année en cours.

Au cours de cette rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation, la Direction Générale des Examens et Concours (DGEC) a communiqué le bilan des préparatifs des examens session de 2022. Ainsi, à la date du 26 mai 2022, au BEPC, c’est au total 67495 candidats qui sont inscrits.

Pour le Baccalauréat 2022, 141 345 candidats sont inscrits pour la session. Quant au CEP, c’est au total 429 331 candidats qui sont en lice.

Venu encourager les femmes et les hommes en charge de la bonne tenue des examens, le ministre en charge de l’éducation, Lionel Bilgo, a félicité tous les acteurs et a montré sa solidarité envers les élèves déplacées internes.

« Nous compatissons à la douleur vécue par les élèves déplacés internes. Nous mettons tout en œuvre pour qu’ils puissent assister à ces examens et qu’ils puissent avoir les mêmes chances de réussite », a déclaré le ministre Bilgo.

A écouter le ministre en charge de l’éducation, des actions ont été menées afin de permettre aux élèves déplacés internes de participer aux différents examens.

C’est vrai que ce n’est pas seulement l’inscription qui a fait l’objet d’une action de notre part, il y a aussi l’accompagnement. Certains ont eu des cours de soutien, certains ont été réinscrits dans des établissements, réorientés vers des établissements.

C’est une question vraiment primordiale dans la stratégie de l’éducation d’urgence que nous avons mis en place. Le dernier candidat à se faire enregistrer même, s’est fait dans les heures qui précédaient.

Cela veut dire que nous sommes encore disposés à permettre à ces élèves qui ont subi le drame de l’insécurité de pouvoir s’inscrire et de pouvoir prendre part à ces examens.

Lionel Bilgo, ministre en charge de l’éducation

Par ailleurs, dans le sens de limiter la fraude durant ces examens, un travail a été fait en synergie avec l’armée, les gouverneurs pour que tout se passent bien.

A travers les réformes, c’est la première fois que le MENAPLN organise le baccalauréat et selon le ministre, Lionel Bilgo, c’est « un challenge », pour son département.

« Le baccalauréat n’est pas tombé du ciel. Il y a des gens qui organisaient déjà le baccalauréat et c’est l’enseignement supérieur. Donc, nous avons mis en place un comité qui a travaillé dans la transmission des éléments, dans la transmission des données et le succès que nous allons avoir dans l’organisation de ce baccalauréat, est tout à l’honneur de l’enseignement supérieur », a affirmé le ministre.

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Estelle GUIRA (Stagiaire)

Faso7