Burkina Faso : Le détachement militaire de Bourzanga repousse une attaque, 35 terroristes tués (armée)


Le dètachement militaire de Bourzanga dans le Centre-Nord a été l’objet d’une attaque au petit matin du 21 mai 2022 par des hommes armés.
L’agression a pu être repoussée grâce à la riposte des soldats burkinabè, selon un communiqué de l’armée. « Venus en très grand nombre et lourdement équipés, les terroristes ont dû battre en retraite face à la puissance de feu des éléments du détachement et à l’intervention de l’aviation. Le bilan provisoire établi fait état d’au moins trente (30) terroristes abattus (35, selon un bilan actualisé par l’armée, NDLR). En plus de l’armement (individuel et collectif), des munitions, des motos (une trentaine) et des moyens de communication récupérés, un véhicule blindé et des pickup armés (2, selon le bilan actualisé), utilisés par les terroristes pour attaquer la base ont été également saisis », peut-on lire dans le communiqué.


L’armée a précisé, plus tard en fin de soirée du 21 mai dans un autre communiqué, que la riposte a été possible grâce à la conjugaison de plusieurs éléments. La détermination des soldats du détachement et un triple appui aérien des forces aériennes du Burkina, du Niger et de Barkhane.
« Cette riposte a été possible grâce au courage et à l’engagement des militaires du détachement qui ont combattu jusqu’à l’arrivée de l’appui air. En effet, l’intervention de l’hélicoptère Mi24 de l’Armée de l’air du Burkina Faso, ainsi qu’une patrouille de chasse Mirage 2000 de la Force Barkhane, qui a décollé de Niamey, ont permis l’interception de certains éléments qui tentaient de s’échapper. Les opérations de ratissage et de sécurisation ont été soutenues par l’engagement d’un avion ISR CESSNA nigérien et le transfert des blessés opéré conjointement par les moyens air de l’armée de l’air et de la TF Sabre », a écrit l’état-major sur sa page Facebook.
Toutefois, 5 soldats ont perdu la vie et 10 ont été blessés au cours des combats. L’état-major révèle également que les assaillants, dans leur fuite, « se sont fondus aux populations civiles pour tenter d’échapper à la poursuite des militaires ». Mais l’armée rassure que des ratissages sont en cours.
Bourzanga est dans l’œil de mire des groupes terroristes. Des habitants des villages de cette commune, menacés, ont entamé un exode vers Kongoussi.
Faso7