Général Barthélémy Simporé : « Le G5 Sahel bat de l’aile »


Le ministre en charge de la défense, le Général Barthélémy Simporé était face aux députés de l’Assemblée législative de Transition ce mardi 17 mai 2022. Il était question pour lui d’apporter des réponses aux questions orales des députés. Lesquelles questions étaient portées sur la sécurisation des régions.
Apporter des réponses aux préoccupations des députés de l’Assemblée Législative de Transition, a été la mission en cette matinée du ministre en charge de la défense, le Général Barthélémy Simporé.


Selon ses propos, le gouvernement fournit des efforts pour apporter des réponses à la question sécuritaire. Il a expliqué que le retour de la sécurité et de la paix a été la raison qui a motivé l’avènement du pouvoir du MPSR.
Le Général a expliqué que les autorités de la Transition ont engagé un processus de « réorganisation capacitaire ». Aussi, il a signifié qu’une reformulation de la question des volontaires pour la défense de la patrie est en cours. Selon les propos du ministre, il faudra réorganiser les VDP dans leur attachement organique et optimiser sur la synergie avec eux. Leur encadrement est également dans la vision.
« L’enjeu sur lequel s’est engagée la transition est tel qu’aucun sacrifice ne sera de trop pour sauver la nation. Unis, nous remporterons la victoire assurément. Mais désunis, nous la perdrons. Une nation unie est une arme invincible. Mais une nation désunie est une proie facile (…). Nous sommes conscients de la souffrance de nos populations et nous la partageons (…) Nous sommes conscients que l’une des conditions de notre victoire réside dans notre capacité à trouver la meilleure stratégie de coopération »,
Général Barthélémy Simporé
Le Général Simporé a laissé entendre que si la situation sécuritaire se stabilisait, les VDP pourraient intervenir dans le renseignement. Mais pour l’instant, l’urgence réside dans la sécurisation du pays, selon les dires du Général.
Il a martelé aussi qu’en dépit de la recrudescence des attaques, les FDS infligent des pertes aux groupes terroristes grâce aux actions qui sont menées sur le terrain. Il est revenu sur les acquis de quelques opérations déjà menées.
Il s’agit notamment de ceux de « l’opération Tanli » menée en tandem avec le Niger et d’autres opérations singulières ou en collaboration avec d’autres pays. « Son excellence le Premier ministre a mis en place une task force chargée d’opérationnaliser la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme », a laissé entendre le Général avant de relever que certains aspects de la lutte relèvent d’un caractère confidentiel et ne peuvent pas être portés à la connaissance du grand public.



« Toute réponse urgente n’est pertinente que si elle s’inscrit dans une approche structurelle globale et cohérente », a déclaré le ministre de la défense. Il est donc urgent, selon ses propos, d’opérationnaliser la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme afin de venir à bout de ce fléau. « Très bientôt, des décisions fortes seront prises », a rassuré le Général.
Allant plus loin, il a expliqué que l’intensification de la lutte est une composante importante pour les autorités de la Transition. Le Général Barthélémy Simporé a aussi déclaré que le gouvernent sollicite l’accompagnement des députés pour la réussite de sa mission. « Le gouvernement a la conviction que nous sommes sur le bon chemin », a-t-il martelé.
« Le gouvernement réitère son appel à l’endroit de tous nos compatriotes qui ont pris les armes contre leur pays et qui se sont engagés dans les groupes armés, de saisir l’offre de dialogue offerte pour réintégrer la patrie mère », a exhorté le Général. C’est une union autour du gouvernement de Transition que le ministre demande aux Burkinabè, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Pour le Général, il faudra diversifier les partenaires afin de gagner la guerre contre le terrorisme. En évoquant la question du G5 Sahel, il a déclaré que : « le G5 Sahel bat de l’aile (….). Le Burkina cherche de meilleures opportunités ».
Basile SAMA
Faso7
Nous sommes à bout de souffle et il demeure encore difficile d’avoir espoir en un changement immédiat. Les nouvelles du pays ne rassurent personne et l’avenir est sombre. C’est le souhait de tout burkinabè de voir la Transition réussir la lutte contre le terrorisme, c’est le rôle primordial du ministre de la Défense. Mais….
Le Président Mohamed Bazoum du Niger a été, on ne peut plus clair : le G5 Sahel qui était en état de mort cérébral, a reçu le coup de grâce, avec le retrait du Mali, acté le 16 mai 2022. Le retrait du Mali signe donc la mort du G5 Sahel !!
Que faire donc pour combler le vide !?
Le Général Barthélémy Simporé a dit ci-dessus, une chose fondamentale : « Le Burkina cherche de meilleures opportunités » !!
Actuellement, l’opportunité la plus crédible et la plus viable, est l’initiative d’Accra.
Nous ne devons plus confier notre sécurité à l’armée française ; encore moins aux mercenaires russes de Wagner !!
Nous, ouest-africains, devons prendre nos responsabilités, en mutualisant nos forces et nos moyens.
Nous devons donc transformer les opérations anti-terroristes Koudanlgou, en une opération militaire permanente d’appui à l’armée Burkinabè !!
Cet accord de coopération et d’assistance militaires Koudanlgou, devra donc se faire dorénavant, sous la houlette du Conseil de l’Entente ; et consistera à mettre des groupements tactiques interarmes (GTI) Ivoiriens, Béninois, Togolais, Nigeriens et Ghanéens à la disposition de l’Etat major général de l’armée Burkinabè, pour combattre les Djihadistes au Burkina. Le ratissage permanent devant commencer par la partie sud du Burkina Faso et remonter vers le nord, en cas de succès militaires !!
Le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente, Mr Marcel Amon-Tanoh devra impliquer massivement la Côte d’Ivoire dans cette guerre contre le terrorisme ; puisque 10 000 soldats ivoiriens seront formés à cet effet ; dont 3 000 viennent d’achever leur formation commune de base (FCB) et seront bientôt opérationnels, et encadrés par une pléthore de sous-officiers expérimentés.
Un proverbe africain dit que quand la case de ton voisin brûle ; il faut l’aider à éteindre l’incendie ; sinon, c’est ta propre case qui partira en fumée (voir attaques Djihadistes de Kafolo, Tehini et de Tougbo à la frontière Ivoiro-Burkinabè ; et autres attaques terroristes aux frontières nord du Togo et du Bénin).
Le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente devra user de ses talents de diplomate, pour convaincre l’Union européenne et autres bailleurs de fonds internationaux (USA, Arabie Saoudite, EAU, Qatar…) de participer l’équipement et au financement de cette force anti-terroriste du Conseil de l’Entente, qui sera déployée au Burkina Faso.
Mr Amon-Tanoh devrait aller aussi, rencontrer le Président Sénégalais, Macky Sall, pour l’inviter à adhérer à l’initiative d’Accra et de mettre aussi des Groupements Tactiques Interarmes Sénégalais, à la disposition de l’Etat-major général de l’armée Burkinabè, pour emploi !!
Le Conseil de l’Entente devra être notre mini-OTAN sous-régionale, avec à la tête de son État-major, un général Ghanéen ou Sénégalais !!
L’union fait la force !!
Le terrorisme ne sera vaincu dans notre sous-région que si nous mutualisons nos forces armées !!
Un pour tous ; tous pour un !!
À bon entendeur, salut !!
Merci.