Education aux médias : AmiNet sensibilise les élèves du Lycée de la Jeunesse sur les fake news

AmiNet a organisé ce jeudi 05 mai 2022, une séance de sensibilisation sur l’éducation aux médias au profit des élèves du Lycée de la Jeunesse. Elle a été organisée en collaboration avec les éléments de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC).

Pendant plus de deux heures, une centaine d’élèves du Lycée de la Jeunesse à Ouagadougou ont découvert l’environnement des fake news et renforcé  leurs connaissances sur l’usage des réseaux sociaux.

Selon Amélie Gué de AmiNet, il s’agit d’amener les élèves  à comprendre pourquoi on parle de fake news, comment vérifier une information, une image, une vidéo.

Une centaine d’élèves ont pris part à la séance de sensibilisation.

« L’idée pour nous  ici, c’est d’abord sensibiliser. Il y a des gens qui ont certains comportements parce qu’ils n’ont pas pris conscience de ce qu’ils font ou l’ampleur ou les conséquences que ce qu’ils font pourrait avoir. Pour nous, c’est de les amener à comprendre, à savoir de quoi il est question », a-t-elle expliqué.

Au-delà de l’objectif de sensibilisation, l’activité a aussi été un échange avec les élèves sur leurs connaissances sur les réseaux sociaux qu’ils utilisent fréquemment.

Des vidéos ont été projetées afin de permettre à la centaine d’élèves réunis de mieux comprendre les conséquences de leurs actes sur les réseaux sociaux et le comportement à adopter face à certaines informations. Par ailleurs, des extraits de l’émission ont été donnés à voir aux élèves, à travers des messages aux Amis du Net, d’artistes burkinabè et d’acteurs de médias sur l’utilisation des médias sociaux.

Au cours de la session, une revue des sites de vérification a été faite. Les jeunes participants ont ainsi pu découvrir des plateformes de fact checking  comme  Fasocheck, Bénin Check info et PesaCheck.

Aimé G. Ouédraogo, sergent de police et communicateur à la BCLCC, a entretenu ses jeunes interlocuteurs  sur les conséquences juridiques des actes posés sur les réseaux sociaux. La protection des données en ligne, les pratiques néfastes des élèves sur Internet (vidéos illustratives et floutées diffusées), les comportements sur Internet jugés délictueux par la loi  ainsi que les sanctions pénales et peines d’amende prévues par la loi burkinabè ont été passés en revue.

Trois  représentants de classes désignés par les élèves ont rendu compte de ce qu’ils ont retenu à l’issue des échanges et communications. Ces comptes rendus ont été suivis de corrections apportées par AmiNet et la BCLCC.

« J’ai retenu qu’on peut voir une information et croire en cette information car elle  joue surtout sur l’émotion et non la raison. Il faut toujours vérifier une information avant de la publier par la posture de doute, en tournant le pouce sept fois et toujours vérifier cette information. J’ai retenu que fake news veut dire une fausse information qu’on veut faire passer pour une vraie », a affirmé Mariam Sessouma , élève en classe de  6e.

Mariam Sessouma, élève en classe de 6e a aussi retenu que le partage d’une fausse information sur les réseaux sociaux est punissable par la loi.

L’activité de sensibilisation a eu lieu grâce à AmiNet, un projet média. Elle est organisée dans  le cadre du projet COZI – Afrique de l’Ouest qui réunit « Banouto » (Bénin), « Code for Africa – PesaCheck » (Sénégal) et « AmiNet» (Burkina Faso).  Ce projet a été retenu dans le cadre d’un partenariat entre initiatives francophones et est soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Des contenus produits par le consortium dans le cadre du projet seront traduits et diffusés en langues locales sur des radios partenaires du Burkina Faso, du Bénin et du Sénégal.

AmiNet s’investit dans l’éducation aux médias. « Il s’agit de réaliser des vidéos pour la 3e édition qui démarrera bientôt. Des vidéos d’éducation aux médias et aussi on abordera cette question d’actualité qui est surtout les infox, les fake news  qui malheureusement causent des dégâts, ont des conséquences malheureuses pour certaines personnes », a laissé entendre Amélie Gué.

L’activité vise plusieurs établissements dont le  Lycée de la Jeunesse, le Lycée Marien N’Gouabi, le Lycée Manegda de Kombissiri et l’Université Aube Nouvelle.

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