Burkina Faso : « Le MPSR ne réussira pas à relever seul les grands défis »


Ceci est une tribune de Serge Dao sur la situation nationale au Burkina Faso.
Prenons conscience du fait que, « Burkina Faso » n’est pas seulement le nom d’un pays, mais bien plus.


« Burkina Faso » c’est le nom d’un Projet. Oui ! un grand projet d’une société nouvelle, avec une vraie démocratie, une bonne gouvernance et un meilleur vivre ensemble.
Mais hélas ! « Burkina Faso » reste un projet inachevé d’une Nation fière et intègre, dont ont rêvé nos pères dans un passé récent et qu’il nous faut réaliser maintenant !
L’ancienne génération a rêvé du « Burkina Faso » et a fait ce qu’elle a pu ; il revient aux jeunes générations (burkinabè) de le réaliser.
C’est un impératif pour notre propre salut et celui des générations futures.
L’avènement de jeunes générations de Burkinabè au sommet de l’État à travers la prise du pouvoir par le MPSR, offre à notre pays une réelle opportunité pour le renouveau. Ce n’est pas nous, les auteurs du concept du Yiangdisme, qui prônons et œuvrons depuis 5 ans (2017-2022) en faveur de ce renouvellement générationnel dans le leadership national qui allons dire le contraire.
Pour nous, la situation est très simple à comprendre: l’alternance générationnelle s’est faite en 2 étapes. Une partie de l’ancienne génération a été poussée à la retraite en 2014 par l’insurrection. L’autre partie qui avait manœuvre pour rester, vient d’être poussée à son tour à la retraite.
Le champ est désormais laissé libre à la nouvelle génération pour le plein exercice du leadership national.
Dans l’avènement du MPSR, comme dans toute crise situationnelle, se cache une opportunité: l’opportunité du renouveau national. Mais les Burkinabè vont-ils rester longtemps dans la course aux intérêts égoïstes et laisser filer cette belle occasion ou sauront-ils enfin saisir l’opportunité générée par la crise présente afin de parachever l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 avec pour vocation profonde, l’avènement de la société burkinabè nouvelle à travers l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs de notre leadership national; des nouveaux acteurs politiquement conscients, techniquement compétents et citoyennement responsables ?
Une chose est sûre :
-sans le MPSR, le soleil de la nouvelle génération allait se coucher sans jamais avoir brillé pour elle même.
– sans une masse critique de jeunes générations rassemblées autour de lui pour l’accompagner par des idées et propositions, l’interpellation, la veille et la pression, le MPSR ne réussira pas à relever seul, les grands défis du changement qui se posent à notre pays à savoir, la lutte contre le terrorisme et la reconquête de notre souveraineté dans une perspective panafricaniste.
Générations burkinabè conscientes (jeunes ou moins jeunes) de tous les bords: anciens régimes, opposition, société civile ou militaire, …
Nous avons assez longtemps servi à mener les bagarres de nos aînés, des bagarres dont les causes nous étaient totalement étrangères.
L’heure est définitivement venue de surmonter nos contradictions mineures et inter-personnelles pour Ensemble relever les défis existentiels qui se posent à notre pays dont nous avons désormais entièrement la responsabilité.
Un grand chantier nous attend. Nous avons un pays à construire : le Burkina Faso. Nous avons un continent à libérer et à réunifier: l’Afrique.
Vive le Yiangdisme !
REJOIGNONS-NOUS!
Ici Burkina, notre Faso !
Ici l’Afrique maintenant !
Mussa Serge Dao