Burkina Faso : L’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc adopte son  plan stratégique

Ce  jeudi 10 février 2022, l’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc (UNEEP-L) a adopté son plan stratégique 2022-2026. À hauteur de neuf cent millions de franc CFA, le plan a permis de faire un diagnostic de l’environnement du pays, des opportunités et des menaces  pour le secteur de l’éducation et de l’UNPEE-L en particulier.

En vue de donner de grandes orientations et de contribuer  à l’enseignement de qualité à long terme, le nouveau plan stratégique de l’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc (UNEEP-L) a connu son adoption.

D’une durée de cinq ans, le plan prendra en compte cinq axes majeurs. Il s’agit de l’axe institutionnel de l’Union, de l’axe sur la visibilité et la communication, de l’axe sur le renforcement des capacités financières et de l’autonomisation de  l’Union, de l’axe sur les services rendus, et l’axe sur le plaidoyer et le dialogue social. Mis en œuvre, le plan permettra à la structure d’être une référence en matière d’éducation et d’enseignement privé laïc, financièrement autonome au service de ses membres.

Selon le Dr Désiré Nacoulma, président de l’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc (UNEEP-L), la vision à travers ce  plan est l’autonomisation de la structure.  «Nous avons une vision pour les cinq ans à venir. C’est de faire de l’UNEEPL la structure faitière de  référence. Une structure aussi qui soit financièrement indépendante autonome, et une structure surtout qui est au service de ses membres », a t-il lancé.

Pour l’atteinte des objectifs, un plan d’action  des projets et des activités sur l’ensemble des cinq axes a été adopté. Chacun des différents axes aura un programme d’activités sur les cinq ans. « Ce sont des activités qui seront menées à hauteur de neuf cent millions de francs CFA. Je ne peux pas détailler l’ensemble des activités ici,  mais il y a un programme d’action qui est concret avec des indicateurs, des délais d’exécution et un budget qui est adopté », a-t-il expliqué.

Le président a indiqué que la structure connait des difficultés en matière d’infrastructures et de  visibilité. Toutefois, ils sont à pied d’œuvre pour rectifier cela. « Il est vrai que nous avons un siège mais, au niveau des différentes régions du Burkina Faso, nous n’avons pas encore de siège pour les coordinations régionales et nous allons nous atteler à corriger cela», a souligné le Dr Désiré Nacoulma.

Quant à la fermeture des établissements en raison de l’insécurité dans les différentes régions du pays, le président a signifié qu’elle a un impact sur les membres. « Au-delà de ces établissements  fermés, même pour les établissements qui  fonctionnent, certains établissements reçoivent des menaces régulièrement, les demandant de fermer ou d’enseigner autre chose que le programme officiel  adopté », a-t-il déploré.

En rappel, la structure a été créée en 1975. Elle compte 1300 membres à travers tout le territoire national et prend en compte le degré d’enseignement  préscolaire jusqu’à l’université et aussi l’enseignement professionnel et technique.

Joël THIOMBIANO (stagiaire)

Faso7

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