Salifou Taïta : «Nous sommes très bien préparés pour une réussite du FESPACO»

Le premier vice-président du Comité national d’organisation de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Salifou Taïta, s’est prêté aux questions de Faso7 le mardi 5 octobre 2021 dans une interview express axée sur les préparatifs du festival panafricain. Cette fête du cinéma africain se déroule du 16 au 23 octobre 2021.

Faso7 : Comment se prépare cette 27e édition du FESPACO ?

Salifou Taïta : Je peux dire à cette étape que le FESPACO se prépara très bien. Nous avons déjà posé beaucoup d’actes dans le cadre de la préparation à savoir la conférence inaugurale. Après, nous avons eu une conférence à Dakar au Sénégal qui est le pays invité d’honneur. Après cette conférence, nous avons aussi été à Cannes (France) où on a aussi fait une conférence de presse sur le FESPACO. C’est une première où le FESPACO a été médiatisé au plan international.

Aujourd’hui, le Comité national d’organisation est installé. Les accréditations sont disponibles, les cinéastes ont confirmé leur participation, et les stands qu’on a prévus ne suffisent pas. Nous sommes très bien préparés pour une réussite du FESPACO.

Faso7 : Combien de films sont en compétition et combien de festivaliers sont attendus à Ouagadougou ?

Salifou Taïta : Il y a eu 1 132 films qui sont inscrits et 239 sont retenus. Vous imaginez donc l’engouement du FESPACO post-cinquantenaire. On attend près de 400.000 festivaliers.

Faso7 : Les difficultés ne manquent pas du point de vue organisationnel. Quelles sont les principales que vous rencontrez ?

Salifou Taïta : Le FESPACO est une grande manifestation. Le comité d’organisation, ça va chercher jusqu’à 150 personnes. Dans la coordination de 150 personnes qui sont venues de milieux différents, ce n’est pas aussi simple. Mais on n’a pas une difficulté majeure.

Faso7 : Et qu’en est-il du contexte sécuritaire ? Toutes les mesures sont-elles prises pour une sécurité maximum ?

Salifou Taïta : Absolument ! A l’instar des autres pays du Sahel, notre pays fait face à cette insécurité. Mais les autorités de notre pays mettent les petits plats dans les grands pour que les festivaliers passent un séjour sécurisé.

Faso7 : Des Burkinabè s’impatientent et indexent un manque de communication à 10 jours de l’évènement. Etes-vous en retard en termes de communication ?

Salifou Taïta : Franchement, c’est peut-être parce que je ne suis pas journaliste, sinon je ne pense pas qu’il y ait eu un FESPACO qui a été aussi communiqué. Maintenant, quand les gens veulent qu’on fasse des affiches un peu partout dans la ville, vous savez qu’aujourd’hui, le numérique domine dans la communication. Je sais que vous ne pouvez pas faire une heure sans voir un logo du FESPACO dans une page Facebook ou dans un groupe WhatsApp.

Maintenant, comme on est habitué peut-être à placarder la ville avec des affiches, c’est peut-être ça qui donne l’impression qu’on ne communique pas. Mais c’est en train d’être déballé. Et je pense que ce n’est pas tard. Et vous savez que les affiches, parfois, subissent la loi de ceux qui les déchirent. Mais à une semaine, je pense que ce n’est pas tard.

Nous n’avons pas d’inquiétude parce que ceux qui sont vraiment intéressés par le FESPACO, c’est-à-dire les cinéastes et tous les acteurs du monde du cinéma, lorsqu’ils ont appris que le FESPACO se tenait, ils ont déjà payé leur billet (d’avion). Je pense qu’on n’a pas un problème de communication.

Faso7 : Quel est votre message à l’endroit des cinéphiles ?

Salifou Taïta : Je voudrais souhaiter un bon FESPACO à tous les Burkinabè et demander à nos compatriotes qui, légendairement, sont hospitaliers, d’accueillir tous les festivaliers du monde qui seront là, dans la dignité, dans l’honneur et surtout dans l’intégrité.

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