Lutte contre l’avortement clandestin au Burkina Faso : L’ODAS fait le lancement d’un centre national à Ouagadougou

L’Organisation du Dialogue pour l’Avortement Sécurisé en Afrique Francophone (ODAS) a fait le lancement d’un Centre d’interruption sécurisée des grossesses, ce mardi 28 septembre 2021 à Ouagadougou. Cette activité coïncide avec la célébration de la Journée Internationale du droit à l’avortement, célébrée au Burkina Faso comme Journée Internationale de la lutte contre l’avortement clandestin.

Au-delà du Burkina Faso, l’Organisation du Dialogue pour l’Avortement Sécurisé en Afrique Francophone (ODAS) a informé avoir également procédé au lancement de centres d’interruption sécurisée des grossesses dans d’autres pays, toujours en marge de la célébration de la Journée Internationale du droit à l’avortement. Il s’agit du Bénin, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, la Guinée, le Madagascar et le Mali.

Présent dans neuf (09) pays de l’Afrique francophone, le Centre ODAS vise à apporter une solution viable, légale et médicale à toutes les jeunes filles et femmes se trouvant dans une situation où l’interruption de la grossesse fait suite à une indication légale, selon Awa Sawadogo, conseillère technique du centre ODAS. « On sait que des femmes meurent, on sait que les avortements constituent la troisième cause de mortalité chez les femmes, mais les statistiques qui nous permettent d’affirmer cela est limitées voire insuffisantes, l’ODAS intervient dans la recherche et les enquêtes pour combler ce manque », s’est-elle exprimée.

Sans vouloir faire la promotion de l’avortement, l’ODAS dit avoir pour mission d’accompagner les jeunes filles et les femmes dans l’interruption sécurisée de leur grossesse dans les 03 cas où l’avortement est légal au Burkina. Il s’agit des cas où la grossesse est incestueuse, où la mère a été violée et où la vie de la mère et du bébé est en danger.

L’ODAS a été initié par IPAS qui intervient également dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive.  Cette organisation va apporter un soutien opérationnel sur mesure pendant les 03 premières années d’existence du centre ODAS selon Awa Sawadogo.

Edwige OUOBA (stagiaire)

Faso7

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