Réconciliation nationale au Burkina Faso : Les activistes entendent jouer leur partition


La 4e édition du cadre national de concertation des activistes (de par le passé salon national des activistes) s’est tenue ce 1er mai 2021 à Ouagadougou. Au cours de cette activité, les interventions ont tourné autour du thème « engagement des web-activistes pour un processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale réussi ».


Sur la question de la réconciliation nationale, les activistes comptent apporter leur part au processus. C’est pour cela qu’à l’occasion de la 4e édition de leur cadre de concertation national, ils ont discuté sur le thème « engagement des web-activistes pour un processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale réussi ».
Pour Madi Ouédraogo dit Madi de Gounghin, promoteur de l’activité, le choix de ce thème s’explique par le fait que le Burkina Faso est dans « l’incertitude » depuis un certain temps.
Loukman Sawadogo, panéliste de cette rencontre et journaliste à Savane média, a opiné sur le fait que la réconciliation nationale est une étape importante de nos jours au Burkina Faso. « La réconciliation, elle est inévitable au Burkina Faso, elle est indispensable au Burkina Faso », a-t-il déclaré.
L’activiste Rokia Dramé de son côté, a fait savoir qu’il y des activistes qui mènent des luttes républicaines et d’autres, « en nombre majoritaire », sont à la solde des politiques. C’est pourquoi Loukman Sawadogo a proposé que le cadre de concertation des activistes trouve un concept afin de mieux situer les activistes sur leur domaine et par ricochet permettre aux web activistes d’être des acteurs de la réconciliation nationale car « le web activiste a un rôle déterminent, un rôle indispensable », a-t-il dit.
Aussi, puisqu’il n’y a pas de lois qui régit le travail des activistes, les participants à ce cadre de concertation ont reçu des conseils portant sur le droit de la communication, de la part du panéliste Saidou Dramé, juriste et expert en droit de la communication. Il les a situés sur les notions de droit afin qu’ils se protègent « mieux », notamment sur le droit à l’image et le droit au respect de la vie privée, par extension sur les réseaux sociaux.
Josué Tiendrébéogo (Stagiaire)
Faso7