Burkina Faso : Qui est Dô Pascal Sessouma et que propose-t-il ?


Journaliste pendant plusieurs années, Dô Pascal Sessouma veut maintenant diriger le Burkina Faso. Candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, l’ancien journaliste de la RTB dit vouloir mettre en place d’énormes reformes afin de mettre fin à tous les problèmes des Burkinabè le plus tôt possible. Qui est-il ? Que propos-t-il aux Burkinabès ?
Dô Pascal Séssouma du 22 novembre 2020.


Formations académiques
Homme de lettres, après avoir obtenu le baccalauréat, Dô Pascal Séssouma a fait des études de journalisme. Il est titulaire d’un diplôme supérieur de journalisme qu’il a obtenu à l’Université de Dakar au Sénégal. Il est également titulaire d’un Master en Communication.
Parcours professionnel
Dô Pascal Séssouma a eu une longue carrière entant que journaliste à la Radiotélévision du Burkina (RTB). En effet il a servi à la télévision du Burkina entant que journaliste présentateur de 1981 1984 et de 1997 à 2001.
De 2006 à 2010, il a par ailleurs été enseignant à l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication).
De 2010 jusqu’en 2017, l’ancien présentateur de la RTB a occupé le poste du chargé de la communication de la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin à quelques kilomètres de Ouagadougou.
Engagement et carrière politique
Dô Pascal Séssouma qui n’avait jamais milité dans un mouvement ou parti politique a créé son parti en 2020. Dénommé VISION BURKINA, le parti dit vouloir proposer une autre méthode de gestion complètement opposée à celles déjà connues.
Que propose-t-il concrètement aux Burkinabè ?
Le candidat de VISION BURKINA, prône une nouvelle vision dit-il. Il compte supprimer le poste de premier ministre et nommer une femme premier ministre chaque 08 mars pour 30 jours.
Il envisage également de supprimer l’armée et régler le problème de l’insécurité en 18 mois. Il n’exclu pas l’idée d’aller s’installer à Djibo.
Une fois au pouvoir, Dô Pascal dit vouloir reconnaître et encadrer le pouvoir des chefs coutumiers.
Il compte également combattre la corruption et reformer l’appareil judicaire.
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