Innovations et Technologies Agricoles : La 3e édition du MITA ouvre ses portes à Ouagadougou
La 3e édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) organisée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) a ouvert ses portes ce mardi 12 septembre 2023 à Ouagadougou.
Placée sous le thème « Facilitation de l’accès des technologies et innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition », cette 3e édition va durer 4 jours.
Inscrite dans la continuité de l’édition 2022 tenue à Dakar au Sénégal, le MITA 2023 est une aubaine pour mettre en lumière les innovations et technologies qui ont la capacité de contribuer à l’essor de l’agriculture africaine afin d’atteindre la sécurité alimentaire, selon ses initiateurs.
Pendant ces 4 jours, le MITA sera donc un espace d’échanges sur les avancées technologiques agricoles, pour non seulement les professionnels de l’agriculture, mais aussi pour le public. Par ailleurs, le MITA 2023 sera marqué par des sessions B to B et des fora.
Par ailleurs, lors de ce MITA, les technologies agricoles de pointe seront présentées au public à travers des communications et des expositions. Une soirée de gala des innovateurs agricoles au cours de laquelle des récompenses seront faites pour magnifier l’excellence, viendra mettre fin à cette édition du MITA.
Rendre l’agriculture africaine plus inclusive
L’objectif fondamental de ce marché sous régional de l’innovation agricole est d’emmener les décideurs à investir dans la recherche agricole afin de rendre l’agriculture africaine plus inclusive et résiliente et de contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire.
Prenant la parole, le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abou Tenkouano, a tenu à rappeler l’importance de l’agriculture pour les États africains en indiquant qu’elle est la base de l’économie de nombreux pays africains. Au regard de cette importance, la tenue de cette édition du MITA, revêt toute son importance.
« Pour cette année, le MITA 2023 revêt une dimension particulière en mettant en avant les technologies sensibles au genre et à la nutrition. La perspective est de faciliter l’accès à de telles innovations agricoles et de les positionner au cœur des débats. Ces technologies ont le potentiel de révolutionner l’agriculture et de contribuer à une plus grande sécurité alimentaire, tout en prenant en compte la dimension genre et la nutrition », a-t-il soutenu.
Président de la cérémonie d’ouverture de cette 4e édition du MITA, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Adjima Thiombiano, prenant la parole, a rappelé à quel point le MITA est une belle occasion pour promouvoir l’innovation, la recherche et le développement agricole.
Les conclusions du MITA attendues par le Burkina Faso
L’agriculture étant au centre de l’Économie des Etats africains, le ministre estime que les technologies et innovations agricoles contribuent énormément dans la quête de la sécurité alimentaire, de la durabilité environnementale, et de la résilience face aux défis du changement climatique.
A en croire le Pr Adjima Thiombiano, l’Afrique de l’Ouest, et particulièrement le Burkina Faso, fondent leur espoir sur les conclusions qui sortiront de ce MITA.
Cette cérémonie de lancement du MITA a pris fin avec une visite des stands effectuée par le Pr Adjima Thiombiano et son homologue en charge de l’agriculture, Ismaël Sombié, parrain de cette édition. Les deux ministres ont pu constater les innovations agricoles exposées dans la cour de la salle de conférence de Ouaga 2000.
A noter que le CORAF, organisateur du MITA, est une organisation sous-régionale de vingt-trois pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre créée en 1987. Avec son Secrétariat Exécutif situé à Dakar, au Sénégal, il a pour mission de coordonner la mise en œuvre des politiques sous-régionales de recherche agricole définis par les gouvernements des pays membres.
