Burkina Faso : L’Union des jeunes panafricains veut apporter sa pierre pour le retour de la paix


L’union des jeunes panafricains (UJP) a tenu sa deuxième assemblée générale ce 09 septembre 2023 à Ouagadougou. Ses membres ont saisi l’occasion pour évoquer les lignes directrices des actions futures du mouvement et remercier l’ensemble des associations qui accompagnent l’UJP.
L’enjeu de cette assemblée générale est de réaffirmer le soutien de l’UJP au président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans les actions qu’il mène pour la libération du pays, explique Barthélémy Zongo, vice-président de l’UJP. Pour y arriver, les membres de l’UJP, disent vouloir apporter leur contribution dans la relecture d’une nouvelle constitution en phase avec les réalités sociales et historiques et les mutations contemporaines du Burkina Faso.
Le mouvement qui se veut rassembleur de la jeunesse du Burkina Faso pour s’intéresser aux grands chantiers de construction, entend ainsi participer activement à l’actionnariat populaire pour une valorisation de l’entrepreneuriat basé sur les ressources des populations, en vue d’accompagner les forces de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour la sauvegarde du pays.
« Nous ne pouvons pas aller dans une dynamique d’autodétermination sans travailler vers des actions endogènes. Nous tenons à demander à tout un chacun de travailler au niveau des cellules de base pour que le message puisse passer. Nous voulons que cet actionnariat populaire puisse aller de l’avant », a clamé Barthélémy Zongo.
A l’endroit de la population, l’UJP lance un appel à accorder du crédit au président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a laissé entendre Ali Ouédraogo, président de l’UJP, afin qu’il puisse démontrer ceux dont il est capable pour sortir le Burkina Faso de cette situation sociopolitique et sécuritaire.
« Je dis qu’il est grand temps que nous donnions du crédit à notre jeune capitaine Ibrahim Traoré, au capitaine Oumarou Yabré et ses frères. Parce que je me dis que la moindre des choses, si on lui donne du crédit, même la France va venir s’inspirer pour aller se développer », a conclu Ali Ouédraogo.
Cheick Habib Désiré BAYILI (Stagiaire)
Faso 7