BEPC 2023 au Burkina Faso : Des candidats confiants après les premières épreuves


Ce jeudi 1er juin 2023 ont débuté les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans tous les centres de composition du Burkina Faso. Une équipe de Faso7 a fait le tour de quelques jurys dans le centre de Ouagadougou pour s’enquérir du bon déroulement de l’examen.
Au Lycée privée de Bassinko, jury 122 du centre de Ouagadougou, à la sortie nord de la capitale burkinabè, après l’appel des candidats à 6h30 , les surveillants ont constaté que sur un total de 381 candidats inscrits, neuf n’ont pas répondu présents.
Le président du jury, Grégroire Kounoudi, estime que dans l’ensemble, le déroulement de l’examen est satisfaisant même si des petits soucis ont été rencontrés.
Comme difficultés, il y a le fait que des élèves, certainement très stressés se sont présentés au centre de composition sans leurs documents d’identification. Le jury a pu résoudre ce type de difficultés en appelant les parents des élèves concernés pour qu’ils apportent les documents d’identification de leurs enfants. Par ailleurs, le président du jury a mentionné une difficulté liée au à l’outil informatique.
« Par rapport aux difficultés, c’est le nouveau logiciel. Nous ne sommes pas encore bien familiarisés avec ce logiciel. Mais on nous a donné des contacts en cas de problème », explique-t-il.
Même son de cloche pour Frère Etienne Samandé, président du jury 97 installé au lycée privé KILÔ-BER sis au quartier Karpala.
« En termes de difficultés, nous avons le logiciel qui est utilisé cette année, SIGEC BEPC 2023. C’est un nouveau logiciel. On peut dire que c’est en phase d’expérimentation. Il n’y a même pas longtemps nous avons été formés sur le logiciel, mais jusque-là, les choses ne sont pas très claires, mais on est en train de mettre tout ce qu’il faut pour que le BEPC 2023 puisse réussir», s’exprime t-il au micro de Faso7.
Le top départ des épreuves écrites a été donné comme à l’accoutumé avec l’épreuve de la dictée. Le sujet avait pour titre, « Une candidate confiante » extrait de l’œuvre « Aujourd’hui, je m’en vais » de Jean Kaboré. Après cette épreuve certains candidats disent être confiants.
« Pour le moment, les épreuves ont été faciles. On ne sait pas ce qui va suivre, mais on est prêt. On attend seulement », s’exprime Oumou Kaboré , élève au collège privé de Rimkiéta I.
Lassane Kaboré, élève au CEG de Bassinko, sourire aux lèvres au moment où le stresse est perceptible sur les visages de certains de ses camarades, estime que l’épreuve de la dictée était abordable et que les élèves pouvaient tirer leur épingle du jeu. « Les épreuves de ce matin, ça été un peu bon. On pouvait s’en sortir », affirme-t-il.
Comme leurs camarades du jury de Bassinko, les candidats du jury 97 installé au lycée privé KILÔ-BER pensent aussi que l’épreuve de la dictée n’était pas difficile. « C’était vraiment abordable. Ce n’était pas compliqué. Déjà, je pense que ça va aller » , nous confie Abdoul Congo. À Abdoul Sahâb Soré de renchérir, « les sujets étaient compréhensibles. Concernant la dictée, les mots étaient faciles à écrire ».
Même si les candidats sont confiants, le président du jury 97 pense qu’il faut attendre la proclamation des résultats pour savoir la nature réelle de cette confiance. « La plupart des élèves sont confiants, mais nous attendons les résultats pour confirmer ou infirmer cette confiance qu’ils laissent lire sur leurs visages. (…)Nous souhaitons en tout cas que tous les candidats obtiennent leur BEPC, mais est ce que tout le monde a travaillé dans le sens d’obtenir le BEPC? », questionne Frère Etienne Samandé.
Cette année, les candidats inscrits pour le Brevet d’études du premier cycle sont au nombre de 216 284 avec 127 171 filles et 89 113 garçons. Selon le ministère en charge de l’Éducation nationale, on note une baisse de 16, 83 % comparativement aux effectifs de la session de 2022.
Makoulou KARAMA et Tertus KABORE (Stagiaires)
Faso7