Extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle : Des réflexions en cours à Ouagadougou


Les travaux de l’atelier national de validation de l’étude monographique sur l’extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle ont débuté ce mardi 16 mai 2023 à Ouagadougou. Cette activité, organisée par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale va se tenir du 16 au 17 mai 2023.
Durant deux jours, les participants vont réfléchir sur le secteur informel en vue de disposer d’un référentiel adéquat pour l’extension de la protection sociale aux travailleurs de l’économie informelle. Cet atelier, selon Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique, se veut un cadre d’échanges sur le rapport provisoire de l’étude monographique sur l’extension de la protection sociale aux travailleurs de l’économie informelle.
Plus loin, il a fait savoir que cette activité constitue le lieu pour les participants de faire des amendements afin de réduire la vulnérabilité des travailleurs de l’économie informelle en raison de la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso.
« Cette situation s’est aggravée ces dernières années au regard de la situation sécuritaire nationale marquée par un fort de taux de déplacés internes. Ces derniers trouvent des opportunités d’emplois dans les unités de production de l’économie informelle dont le développement se fait de façon anarchique, entrainant une exposition à divers risques de nature différente. Pour réduire la vulnérabilité des travailleurs de l’économie informelle, le gouvernement du Burkina Faso a entrepris divers chantiers en matière de protection sociale », a indiqué Hamidou Sawadogo.
Au cours de cette activité, des recommandations seront faites pour permettre au pays d’aller sur des chantiers pour l’extension de la protection sociale, selon Karlé Zongo, directeur général de la protection sociale.
« C’est de travailler à ce que quand les risques sociaux vont se produire, nous pussions couvrir les gens afin qu’ils ne supportent pas tout le poids de ces risques sur les finances. Une étude a été menée, des recommandations ont été identifiées et c’est aux acteurs d’apprécier voir est-ce qu’avec l’état actuel de l’évolution de notre pays, ces recommandations sont-elles possibles d’être mises en œuvre ? », s’est-il exprimé.
Lazard KOLA
Faso7