Fédération Burkina Faso-Mali : « Le Burkina Faso et le Mali forment un seul pays », (Bayala Lianhoué Imhotep)




Les marcheurs de l’Unité africaine, en soutien au projet de la Fédération entre le Mali et le Burkina Faso et en provenance de Bamako, sont arrivés au mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, ce mardi 21 mars 2023.
Partis de l’ambassade du Burkina Faso au Mali, ce sont au total 19 femmes et hommes qui ont marché 862 km pour rejoindre le site du mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou. Et ce, après 22 jours de marche. Parmi les marcheurs se trouvent des Maliens, des Sénégalais et des Congolais. Cette marche de l’unité africaine, selon les organisateurs, montre le soutien au projet de la Fédération entre le Mali et le Burkina Faso.
À leur arrivée, les marcheurs se sont dirigés sur le lieu d’assassinat du père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara. Par la suite, ils ont scandé des slogans suivants : « vive l’unité africaine », « vive Thomas Sankara », « vive Modibo Keita », « vive Ibrahim Traoré », « vive Assimi Goïta », après avoir chanté les hymnes nationaux des deux pays.
« Ça a été un grand plaisir de donner notre corps, de donner notre énergie ensemble pour soutenir le président Assimi Goïta puis son excellence Ibrahim Traoré (…) Nous ne sommes pas dans un panafricanisme de nostalgie, ni de pleurnicher. Mais dans l’action concrète. Le panafricanisme est une alternative au mondialisme. Nous avons fait cette marche pour l’amour du noir, pour l’amour de l’Afrique, pour l’amour de la femme noire », a soutenu Lamine Diallo, un des marcheurs.
Issoufou Boiré, point focal des marcheurs Bamako-Ouagadougou du Mali a accueilli les marcheurs. Saluant l’initiative, il a indiqué que cette activité vient briser les frontières instaurées depuis la colonisation.
»que les armés maliennes et burkinabè ne combattent pas les terroristes de façon isolée »
« Quand on parle de fédération, les gens pensent qu’on va avoir un seul président. Ce n’est pas ça. La fédération, c’est pour le peuple. La frontière qui nous divise, c’est pour supprimer. Ces frontières ont été instaurées par les impérialistes pour nous diviser. (…) Cette marche est de montrer que le Burkina Faso et le Mali forment un seul pays », a-t-il indiqué.
Aussi, Bayala Lianhoué Imhotep, membre du comité d’accueil des marcheurs, a également accueilli les marcheurs au site du mémorial Thomas Sankara. Soutenant le projet de fédération Mali-Burkina Faso, il a fait savoir que ce projet va permettre aux forces armées des deux pays de pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme.
« Je pense que les deux (sécurité et fédération Ndlr) se tiennent même si on reconnaît qu’il y a une priorité à axer nos efforts, et même à bâtir la fédération à partir d’une fédération de nos armées, à partir de nos forces combattantes de sorte que les armés maliennes et burkinabè ne combattent pas les terroristes de façon isolée parce que le défi est unique », a-t-il laissé entendre.
Faso7