SIAO 2023 : Une cinquantaine de poches de sang collectées par le CNTS

La 16e édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) a pris fin ce dimanche 5 février 2023. L’heure était donc au bilan pour l’équipe du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) qui était sur place, sur invitation de l’Association des Jeunes Promoteurs du Burkina Faso (AJP-BF).

C’est Adama Doulkoum, agent à la Direction de la promotion du don de sang qui a dressé le bilan au micro de Faso7. Il a fait savoir qu’en quatre jours de collecte, l’équipe du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a pu réunir une cinquantaine de poches de sang. « Le bilan n’est pas tellement satisfaisant, mais il n’est pas aussi mauvais. Parce qu’en don de sang on dit, ‘’ Je donne mon sang ou je fais donner le sang ‘’. Donc pour nous, si ces cinquantes poches ont pu être qualifiées, ça peut sauver des vies humaines », a-t-il jugé.

Comme difficultés rencontrées par l’équipe du CNTS, Adama Doulkoum a fait savoir que le stand du CNTS était logé dans le pavillon « Soleil Levant », dont l’accès était payant et que cela réduisait l’affluence. Il a dit en plus que les prises de sang se passaient au départ le matin alors que les festivaliers se mobilisaient plus dans l’après-midi. « Nous sommes rendus compte que ce sont les exposants même qui venaient donner au départ. Mais par la suite nous nous sommes délocalisés dans la grande cour. Nous avons aussi réaménagé nos horaires pour pouvoir nous adapter », a-t-il ajouté.

L’agent du CNTS a insisté sur le fait qu’il y a en permanence un besoin en sang, d’où la nécessité de donner son sang. Il a fait remarquer aussi que tous les groupes sanguins sont importants. « Les groupes qui sont un peu rares, où nous éprouvons des difficultés, ce sont les groupes rhésus négatifs qui sont un peu rares. C’est rien que ceux qui sont du même groupe et qui sont du même rhésus qui peuvent en donner », a-t-il déclaré.

Du reste Adama Doulkoum a invité le public à se rendre dans les différents centres régionaux de transfusion sanguine pour donner de leur sang afin que des vies soient sauvées. « Pour ceux qui ne peuvent pas donner, ils peuvent s’organiser dans leurs lieux de culte, dans leurs quartiers, dans leurs services pour qu’on puisse venir prélever en dehors des sites fixes », a-t-il dit en plus.

Concernant les prérequis pour donner son sang, l’agent du CNTS a indiqué qu’il faut être âgé de 18 à 60 ans, avoir au moins 50 kg et être apparemment en bonne santé. « À l’issue de cela, il y a des étapes qu’il faut suivre et si ces étapes disent que vous êtes aptes à donner votre sang, vous le donner sans soucis », a-t-il expliqué.

Josué TIENDREBEOGO

Faso7

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