Mode : « Diatt collection » met en valeur les pagnes traditionnels africains
Ce samedi 17 décembre 2022 à Ouagadougou, la maison de création « Diatt collection » a présenté un défilé de mode avec les pagnes traditionnels africains. Ce défilé sera accompagné d’une exposition de vente de tenues traditionnelles de plusieurs modèles et de bijoux du 17 au 31 décembre 2022.
Dans le but de valoriser les pagnes et tenues traditionnelles africains à travers la mode, la maison de création « Diatt collection » a organisé un défilé de mode avec les pagnes traditionnels africains.
« J’essaie de donner aussi ma touche à notre pagne kôkô dunda et les autres pagnes africains pour valoriser ce pagne pour que ça soit plus porté dans le monde entier », a indiqué Diatta Zerbo, promotrice de « Diatt collection ».
Selon ses propos, l’objectif de cette activité, en plus de faire la promotion des pagnes, vise à promouvoir la cohésion sociale et la paix au sein de la population. « L’objectif de cette activité est de faire la promotion de la culture africaine, de ses atouts et valeurs culturelles à travers la mode, le textile en vue de contribuer à la paix et à la cohésion sociale », a-t-elle laissé entendre.
Il faut noter qu’en plus du défilé, une exposition et vente des pagnes, vêtements et bijoux africains va se dérouler du 17 au 31 décembre 2022. Pour Diatta Zerbo, c’est une manière de permettre aux Ouagalais de venir faire des achats pour leurs costumes des fêtes de Noël et de 1er janvier.
« C’est pour amener les gens à plus porter le kôkô dunda à tout moment de cérémonie. Et c’est un moment de fête où je veux que les gens portent le kôkô dunda pendant les fêtes », a-t-elle dit.
Le styliste Georges Pascal Kaboré dit Georges Baziri est le parrain du défilé de mode. Saluant l’initiative de la maison de création « Diatt collection », il a indiqué que cela permet de valoriser les pagnes traditionnels africains à travers la mode.
« J’ai vu ce soir un défilé de mode beau en couleur. J’ai vu des modèles très bien en kôkô dunda, en faso danfani. Nous les créateurs burkinabè, il faut qu’on valorise les pagnes de chez nous », a-t-il laissé entendre.
Lazard KOLA
Faso7
