Burkina Faso : Le MENAPLN satisfait de l’organisation du baccalauréat session 2022

Le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé un atelier bilan de l’examen du baccalauréat 2022, à Ziniaré, les 6 et 7 décembre 2022. Cet atelier de 48 h a réuni tous les acteurs de l’organisation de cet examen.

Après avoir organisé l’examen du baccalauréat, le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) a tenu un atelier pour faire le bilan. Selon le Directeur général (DG) des examens et concours, Issa Ouédraogo, c’est un atelier qui a été rendu nécessaire dans la mesure où c’est la première fois que le MENAPLN organise les examens du baccalauréat.

« Nous avons pu mener à terme l’examen en question. Mais, il faut reconnaître qu’il y a eu beaucoup de difficultés. Ça se comprend parce que, pour une première fois, ce n’était pas évident. C’est la raison pour laquelle le ministère a estimé, qu’afin de pouvoir bien faire face aux prochaines sessions, il était indiqué de faire cet atelier pour faire la part des choses, pour voir qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché », a-t-il affirmé.

Les gens se sont données. Les gens ont travaillé parfois de 7h30 à 21h pour que l’examen puisse se dérouler dans les délais prévus

Selon le Directeur général des examens et concours, des difficultés ont été rencontrées dans l’organisation de l’examen. « Il y a eu, au jury 430 à Bobo-Dioulasso, une reprise des délibérations suite à quelques problèmes liés à la manipulation du logiciel de gestion de l’examen », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, selon Issa Ouédraogo, la situation sécuritaire a été une difficulté majeure car l’accès à certaines zones étaient conditionnées par l’usage de la voie aérienne.

En dépit des difficultés rencontrées, des réussites sont aussi à noter de l’avis de Issa Ouédraogo. Il s’agit, entre autres, de la conduite de l’examen à terme et le respect des délais prescrits. « Il y a eu des calendriers conjoints au niveau national. Il y a eu aussi des consignes données au niveau de l’UEMOA puisque chaque année, l’épreuve des examens du baccalauréat doit se dérouler entre le 18 et le 21 du mois de juin . Cela a été respecté. Les gens ont travaillé parfois de 7h30 à 21h pour que l’examen puisse se dérouler dans les délais prévus et à l’arrivée, on s’est retrouvé avec un taux de succès de 41%. Ce qui est rare », s’est réjoui le Directeur général des examens et concours.

En termes de solutions face aux difficultés rencontrées, Issa Ouédraogo a laissé entendre qu’il appartient à l’atelier de proposer des solutions dans l’espoir d’améliorer la session de 2023 et les prochaines sessions.

Les examens du baccalauréat sont organisés depuis les années 1974 jusqu’en 2021 par l’Université Joseph Ki-Zerbo qui relève du département de l’enseignement supérieur. Le transfert de l’organisation de l’examen du baccalauréat au MENAPLN a permis audit ministère d’organiser l’examen de 2022.

Avec 142 652 inscrits dont 137 758 présents dans 535 jurys soit une baisse des effectifs de l’ordre de 8% par rapport à 2021, la session a également impliqué 71 837 examinateurs et 980 encadreurs pédagogiques pour le choix des sujets et la supervision. Au terme de cette session 2022, ce sont 7 573 766 250 F CFA qui ont été mobilisés soit un coût moyen par candidat de 59 129 F CFA.