Burkina Faso : Les unités d’hébergement et de restauration bientôt classées


Les membres de la Commission nationale de classement des établissements d’hébergement et de restauration ont été installés ce mardi 06 décembre 2022 à Ouagadougou. L’opération de classement a également été lancée au cours de cette cérémonie d’installation.


Le ministère en charge du tourisme a fait du classement des établissements touristiques d’hébergement et des restaurants une priorité notamment au niveau du programme tourisme. C’est pourquoi, une commission a été mise en place et installée ce mardi 06 décembre 2022, à Ouagadougou.
Cette opération de classement permettra d’améliorer la qualité des services et la professionnalisation des acteurs. Selon la Secrétaire générale (SG) adjointe du ministère chargé du tourisme, Adama Segda, Première jumelle, cette commission aura pour mission entre autres, d’élaborer des fiches techniques de classement en tenant compte des normes et standards en matière d’hôtellerie et de restauration de la CEDEAO, d’évaluer des entreprises touristiques sur la base des critères préétablis et de l’appui conseil aux entreprises touristiques.
« La charge du travail qui vous attend est énorme et ardue », a prévenu la SG adjointe.



Composée de 13 membres, il est attendu de cette commission, le classement de 150 unités d’hébergement et de restauration.
Selon la présidente de la commission nationale de classement des entreprises de tourisme, Monique Ilboudo, Directrice générale du tourisme, c’est un travail d’évaluation des entreprises touristiques notamment des restaurants et des établissements touristiques d’hébergement.
« Cela consistera à voir de façon pratique sur la base d’un certain nombre de critères qui ont été préétablis qui sont liés aux normes standards de la CEDEAO, voir en quoi ces entreprises peuvent rentrer dans les différentes catégories qui ont été édictées par la CEDEAO et le niveau international », a-t-elle expliqué.
Concernant les zones difficiles d’accès dû a l’insécurité, Monique Ilboudo se veut rassurante. « Du moment où il y a une activité touristique qui se déroule dans ces zones, nous n’allons pas dire que ce sont des zones rouges. Nous allons faire des pieds et des mains pour aboutir à ce classement », a-t-elle informé.
La présidente de la commission a annoncé que près de 40 établissements ont demandé ce classement. Elle a expliqué que les restaurants ou les établissements touristiques d’hébergement déjà classés doivent être reclassés, après 5 ans et près de 60 sont classés et nécessitent un reclassement.