Burkina Faso : Le CES se penche sur la question du leadership féminin
Le Conseil économique et social (CES) a organisé, ce vendredi 11 novembre 2022, une conférence publique sous le thème, « La promotion du leadership féminin au Burkina Faso : État des lieux, défis et perspectives ».
La conférence publique a réuni des élèves, des femmes scientifiques, des cellules du genre, des femmes leaders dans le milieu économique, intellectuel, afin de permettre un échange intergénérationnel.
Selon Bonaventure Ouédraogo, Président du Conseil économique et social (CES), le leadership féminin est un sujet qui reste d’actualité. « Nous pensons que de ces échanges, ces filles qui sont jeunes vont trouver un foyer fécond qui leur permettra de se faire, de s’accomplir et de devenir des leaders », a-t-il affirmé.
A l’exemple de Yennega, Gimbi Ouattara, qui ont porté haut le flambeau de la gente féminine dans l’histoire du pays, il peut y avoir des femmes aujourd’hui qui vont aller plus loin, selon lui. « Nous pensons aussi qu’il est de notre devoir de travailler à semer et à permettre à des jeunes filles de pouvoir se frotter avec des plus anciennes et de se préparer pour jouer pleinement leur partition dans le développement de notre pays », a déclaré le président du CES.
Bonaventure Ouédraogo, Président du CES, « le leadership féminin est un sujet qui reste d’actualité » – © Faso7Assetou Sawadogo/Kaboré, Secrétaire général de l’ex ministère du genre et de la famille est l’une des communicatrices de cette conférence publique. Selon elle, le thème de la conférence est très pertinent et d’actualité.
Il va en synergie avec les missions assisgnées au ministère du genre et la famille. « Nous sommes là ce matin pour échanger et se donner les idées pour voir comment faire pour que les femmes et les filles au Burkina Faso puissent assumer pleinement leur leadership », s’est-elle prononcée.
Le leadership féminin au Burkina Faso est à un stade où il faut travailler à le renforcer davantage, exlique Assetou Sawadogo/Kaboré. Pour elle, les femmes et les jeunes filles au Burkina sont encore victimes des normes sociales discriminatoires qui empêchent leur plein épanouissement.
