Burkina Faso : Début des 72 heures du lait local, le 25 octobre 2022 à Ouagadougou

L’Union nationale des mini laiteries et des productions du lait au Burkina (UMPL/B) a animé une conférence de presse ce vendredi 21 octobre 2022, à Ouagadougou. Il était question pour les membres de l’association de présenter les couleurs de la 8e édition des 72 heures du lait local prévu pour se tenir du 25 au 27 octobre à Ouagadougou.

« Les mini laiteries face à la crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour pérenniser les acquis de développement ? », c’est sous ce thème que se tiendra la 8e édition des 72 heures du lait local prévu se tenir du 25 au 27 octobre à Ouagadougou, au Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean Pierre Guingané.

« Ce que nous voulons faire, c’est qu’on connaisse le goût du lait local. Et qu’on puisse faire la différence à travers les dégustations et la différence entre le lait local et le lait en poudre », s’est exprimé Adama Ibrahim Diallo, le président de l’UMPL/B.

Par ailleurs, il a fait savoir que pour cette édition, les acteurs du secteur laitier réfléchiront sur la problématique de l’insécurité et la résilience des producteurs du lait local au Burkina. « Cette année, nous voulons faire appel aux acteurs laitiers qui vivent les problèmes de l’insécurité dans leurs zones. Et de voir comment nous allons sortir des actions », a laissé entendre Adama Ibrahim Diallo.

A l’écouter, cette édition sera marquée par une exposition des produits locaux et réunira les acteurs de la filière lait local de l’Afrique de l’Ouest (AO) lors d’un congrès équitable placé sous le thème, « Le lait équitable, un levier de résilience face à la concurrence déloyale du lait en poudre dégraissé à l’huile de palme dans les marchés Ouest africaine ».

« Nous avons voulu faire un congrès lait équitable Ouest-africain et européen pour tisser et renforcer les liens entre nous.  Nous avons décidé au niveau africain lors de ses 72 heures, continuer à faire cette rencontre-là pour pouvoir vraiment renforcer les liens et voir quelles sont les règles que nous devons fixer pour que les gens puissent respecter les démarches et la philosophie du lait équitable », a fait savoir Adama Ibrahim Diallo.

Le président de l’UMPL/B a par ailleurs invité la population à la consommation du lait local pour encourager les acteurs de la filière et à également participer à cet événement. « Le lait équitable veut dire qu’il faut que le producteur gagne parce que c’est lui le plier, et le transformateur gagne, et que le consommateur se sentent fier de consommer ce qui vient de chez nous », a-t-il laissé entendre.

Lazard KOLA

Faso7