Lutte contre l’insécurité : Green Africa aux côtés des enfants pour produire un album musical
Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet, « renaissance », la fondation Green Africa a organisé un atelier ce samedi 15 octobre 2022 à l’endroit des Peace Voice et des enfants des FDS tombés pour la patrie. L’objectif du séminaire était de réunir les enfants pour la création des textes et musiques de chansons sur la paix et le vivre-ensemble.
Une soixante d’enfants ont été réunis en résidence de création des chansons et musiques sur la paix et vivre ensemble par la fondation Green Africa. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « renaissance ». A l’issue de cet atelier, ils repartent satisfaits car ayant réussi à composer 5 sons.
Revenant sur la tenue de l’initiative, le directeur général de Green Africa, Magloire Sebgo a indiqué qu’il s’agit pour eux d’apporter leur pierre dans la construction d’un Burkina de paix. « Nous avons estimé qu’il était important pour nous de trouver le moyen pour essayer d’apporter une solution à l’insécurité et à l’extrémisme violent », a-t-il dit.
Selon ses propos, la voix des enfants est « la plus indiquée » pour faire passer des messages de paix auprès des aînés. Magloire Sebgo a alors expliqué que ces enfants représentent tous ceux qui ont perdu un proche du fait de l’insécurité. « Meurtris qu’ils soient, il va falloir tenter d’abord d’apporter le réconfort à ces enfants, mais également de leur donner la notion du pardon », a-t-il ajouté.
L’album « repenti de cœur » en préparation, selon les explications de Magloire Sebgo, rentre dans le cadre de cette lutte contre l’extrémiste violent et l’insécurité. « Il y a eu un premier acte qui était une chanson intitulée dépose ton arme. (…) Elle a conduit certaines personnes à déposer les armes. C’est dans ce sens que nous avons entrepris de produire, l’album », a-t-il laissé entendre.
Du côté des enfants, l’on salue la tenue du présent atelier. Selon Stella Yanogo, une participante, l’acte de Green Africa est « louable ». « Je trouve que c’est une belle initiative. Nous sommes jeunes et nous avons besoin d’un environnement de paix et d’un cadre sain pour nous épanouir. La fondation a bien fait. Nous voulons la paix au Burkina », a-t-elle dit.
Green Africa et ses partenaires n’entendent pas s’arrêter à cette étape. Selon le directeur général de la fondation, une étape est en préparation. Elle va concerner essentiellement la réinsertion socio-professionnelle de ceux qui vont déposer les armes selon Magloire Sebgo.
Faso7
