Burkina Faso : Le taux de croissance estimé à 4,2% en 2022

Le ministère de l’économie, des finances et de la prospective a présenté, le mercredi 28 septembre 2022, un rapport en conseil des ministres relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025.

Ce rapport fait le point sur les tendances de l’économie du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025, prenant en compte les évolutions récentes des indicateurs de la conjoncture nationale et internationale.

Sur la base des dernières estimations, le taux de croissance ressortirait à 4,2% en 2022. Cette croissance serait imprimée par les secteurs primaire (2,0 points de pourcentage) et tertiaire (2,8 points de pourcentage).

En termes de valeur ajoutée, celle du secteur primaire ressortirait en hausse de 9,5% en 2022 après une baisse de 9,0% en 2021. La valeur ajoutée du secteur tertiaire connaitrait une croissance de 6,4% en 2022. Quant au secteur secondaire, sa contribution à la croissance du PIB ressortirait à -0,6 point de pourcentage.

La valeur ajoutée du secteur secondaire enregistrerait une baisse de 2,2% après une croissance de 8,3% en 2021. Cette contreperformance s’explique entre autres, par les difficultés que connaissent certaines sociétés minières. Dans l’ensemble, l’activité économique en 2022 connaitrait une décélération de son rythme de croissance après une reprise en 2021 à 6,9%.

Au niveau de la gestion des finances publiques en 2022, il est a noté qu’elle s’exécute dans un contexte général marqué entre autres, par la persistance des attaques terroristes et une accélération de l’inflation.

Ainsi, au premier semestre de l’année 2022, les recettes ont été mobilisées à hauteur de 1 138,8 milliards F CFA à fin juin, contre 1 019,4 milliards F CFA à la même période en 2021.

Les dépenses se sont situées à 1 346,8 milliards F CFA à fin juin 2022 contre 1 282,3 milliards F CFA en 2021.

En termes de perspectives sur la période 2023-2025, l’activité économique nationale devrait maintenir son dynamisme, sur des hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable.

Par ailleurs, les actions et mesures engagées par l’Etat dans les différents secteurs d’activités socioéconomiques permettront également de faire face à l’inflation et donner un dynamisme à notre économie.

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