Entreprenariat : Open UP Lab lance le processus d’incubation de 65 jeunes diplômés dans le cadre du projet PADEJ-MR


Le cabinet Open UP Lab a effectué ce jeudi 25 août 2022, le lancement officiel du processus d’incubation de 65 diplômés du supérieur dans le cadre du Projet d’Appui à l’Emploi des Jeunes et Développement des Compétences en milieu Rural (PADEJ-MR).
L’initiative, portée par le gouvernement burkinabè avec l’accompagnement financier de la Banque africaine de développement (BAD) à travers le Fonds africain de la Banque africaine de développement (FAD), entend apporter une réponse au chômage des jeunes à travers le développement de l’entreprenariat.





C’est ainsi que sur 528 dossiers reçus, 65 jeunes diplômés du supérieur venant des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Centre-Ouest et du Nord, ont été sélectionnés pour suivre le processus d’incubation du PADEJ-MR.
« La cérémonie de ce jour, marque la concrétisation d’un long processus qui s’intègre parfaitement dans la vision du chef de l’État son excellence Paul Henri Sandaogo Damiba, à savoir celle de faire de l’auto emploi, l’alternative au chômage et au sous-emploi des jeunes du Burkina Faso », a soutenu Idrissa Traoré, le représentant du ministre en charge de l’emploi. Il a déclaré qu’il est attendu des apprenants une appropriation des connaissances développées afin de créer plus tard des entreprises et d’embaucher d’autres jeunes pour réduire le taux de chômage.
Un projet financé à hauteur de huit milliards de Francs CFA
Prévu pour une durée de 5 ans (2019-2023), selon Moumouni Ouédraogo, coordonnateur du projet PADEJ-MR, le projet est initié afin de changer véritablement de paradigme.
« En réalité, cette action s’inscrit dans un changement de paradigme puisque nous avons voulu concrétiser ce que nous appelons le changement de paradigme en sensibilisant de plus en plus les jeunes diplômés du supérieur pour qu’ils puissent s’investir dans l’entrepreneuriat rural et surtout en ce qui concerne le secteur agro-sylvo-pastoral», s’est-il exprimé tout en indiquant qu’à terme, le projet va permettre l’incubation de 500 jeunes.
Financé à hauteur de huit milliards de francs CFA, le projet permettra aux incubés de porter à maturité leurs idées de projets, de bénéficier de formation et de coaching personnalisé, de structurer leurs projets et de les formaliser en vue de bénéficier de financement. Et ce, grâce à l’accompagnement du cabinet professionnel Open UP Lab.
« Ils vont aussi avoir l’accompagnement permanent des coachs mentors. Cet accompagnement va se faire à travers des sessions individuelles et aussi un suivi personnalisé. Pendant cette étape, l’équipe technique de Open UP Lab va encadrer les jeunes à préparer les dossiers de financement », a fait savoir l’administrateur général d’Open Up Lab, Dahpougdy Ouoba.
Open UP Lab, un incubateur spécialisé
Confiant de la qualité du travail de Open UP Lab, le coordonnateur du projet PADEJ-MR dit être optimiste quant au succès de l’opération. « Nous osons espérer que ces 65 jeunes incubés qui nous réunissent aujourd’hui, mettront à profit cette expérience pour voir réaliser leurs rêves d’entrepreneurs », a laissé entendre Moumouni Ouédraogo.



Prenant la parole au nom des bénéficiaires, Amanda Moukoro a rassuré sur leur succès . « Monsieur le ministre, nous, jeunes diplômés du supérieur, prenons devant vous l’engagement de suivre l’entièreté du programme d’incubation et vous donnons rendez-vous bientôt dans nos futures entreprises pour constater les fruits de nos labeurs », a déclaré l’incubée.
Il faut noter que Open UP Lab est un incubateur spécialisé qui intervient de façon transversale dans le cycle des projets dans la vie des entrepreneurs. Ses domaines d’intervention sont, entre autres, le Conseil en gestion, la Formation, le Coaching, l’Immersion, le Mentorat, le Réseautage et l’accompagnement à la recherche de financement. Dans le cadre du projet, il est prévu l’incubation de 500 jeunes dont 350 diplômés ayant le niveau supérieur.
Joël THIOMBIANO
Faso 7
Très belle initiative pour permettre a la jeunesse d’entreprendre. Bon vent aux bénéficiaires