Zéphirin Diabré : « Les acteurs politiques que nous sommes, ne sont pas descendus du ciel »


Après la tournée de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) dans plusieurs partis politique, les chefs des partis politiques et les points focaux se sont réunis ce 07 juin 2022 à Ouagadougou pour faire le point des rencontres.
Faire le point de la tournée de l’UPC, c’est l’objectif de la rencontre en cette matinée. Selon le président de l’UPC, Zéphirin Diabré, l’ambition était de visiter tous les partis. Même s’il n’a pas réussi à le faire, il a expliqué que l’initiative va s’entendre « au maximum de partis politiques ».
« Bien entendu, c’était notre souhait de rendre visite à l’ensemble des partis (…). Les présidents de parti et des points focaux ont d’ores et déjà amorcé le travail qui doit être fait (…). Le faire ne signifie nullement que l’initiative s’arrêtera à ceux qui sont ici présents. Au contraire, elle continuera et s’étendra au maximum de partis politiques possibles et actifs dans notre vie démocratique », a déclaré Zéphirin Diabré.
« Nous sommes les produits de la même société »
Cette rencontre offre alors la tribune pour mener des réflexions sur le rôle et la contribution de l’ensemble des partis politiques à la vie de la nation. Et ce, dans cette phase transitoire. Selon Zéphirin Diabré, le défi sécuritaire présent et persistant doit amener l’ensemble des intelligences du pays à se retrouver pour que chacun puisse apporter sa contribution.
« Nous ne contribuons pas pour quelqu’un. Nous contribuons pour la nation. La nation connaît les acteurs politiques que nous sommes. (…) Ce qui est plus important pour nous, c’est le regard des Burkinabè par rapport à ce que nous sommes et à ce que nous pourrons apporter », a affirmé le président de l’UPC.
Zéphirin Diabré est par ailleurs revenu sur l’appréhension que le peuple a des Hommes politiques en ces temps. Si certains estiment qu’ils doivent se hisser au-dessus de la mêlée, le « Grand lion » a une réponse. Pour lui, trouver une solution pour la situation du « Pays des Hommes intègres » est l’affaire de tous les Burkinabè.
« Les acteurs politiques que nous sommes, ne sont pas descendus du ciel. Nous sommes les produits de la même société (…). Nous commettons des erreurs et des fautes. Si la situation de la nation doit incomber à quelqu’un, ça doit nous incomber à tous. C’est ensemble, par une introspection commune et collective que nous pourrons donc trouver des réponses », a-t-il martelé.
Faso7