Abdoulaye Tall : « Notre carburant coûte 321 Francs CFA de moins que celui du Ghana »

Le ministère du développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes Entreprise a tenu son premier conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2022 ce lundi 9 mai 2022 à Ouagadougou. Ce conseil est consacré à l’examen du rapport d’exécution du plan d’actions prioritaires et du plan de travail annuel de l’année 2021  et à l’examen du rapport sur la performance globale des structures du département.

En dépit des difficultés que le ministère en charge du commerce a rencontré, son premier responsable, Abdoulaye Tall? a indiqué que des acquis ont été engrangés. Le présent CASEM, 1er du genre pour l’année 2022 offre alors le cadre pour revenir sur les activités menées durant l’année 2021, se pencher sur celles de l’année en cours et jeter un coup œil sur les prévisions. Selon les propos du ministre, l’exécution des travaux ont atteint un taux satisfaisant.

« Le taux d’exécution global de la mise en œuvre de la tranche annuelle 2021 du plan d’actions prioritaires est de 81,75% contre 80,33% en 2020. Quant au plan de travail annuel, il a enregistré un taux global d’exécution physique de 81,54% au 31 décembre 2021 contre 74% en 2020. Pour ce qui est de la performance global des structures du département, le taux se situe à 68,22% en 2021, contre un niveau de 55,12% en 2202 », a déclaré le ministre Abdoulaye Tall.

Selon les propos du ministre, l’essentiel des activités étaient la gestion des priorités. Du côté de la direction en charge du commerce, les visions sont orientées vers la lutte contre la vie chère et l’approvisionnement du pays.

Revenant sur la question de la vie chère, Abdoulaye Tall a laissé entendre que ce n’est pas un phénomène isolé au Burkina Faso. « Comme vous le savez, ce ne sont pas des questions propres au Burkina Faso. C’est vraiment mondiale et c’est ce qui limite la marge de manœuvre de tout pays et particulièrement les pays qui sont déjà fragiles comme le nôtre », a-t-il dit.

Il a aussi expliqué que pour contenir l’inflation de certains prix, le gouvernement opère des subventions pour contenir les prix de certains produits qui sont susceptibles de connaitre une hausse. « C’est dans ce cadre alors que le carburant est subventionné et on l’a dit à plusieurs reprises. Notre carburant coûte 321 Francs CFA de moins que celui du Ghana qui est producteur et qui est côtier », a signifié Abdoulaye Tall.

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Faso7 

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