Lutte contre le paludisme : Des journalistes renforcent leurs capacités en diffusion de messages

Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) en collaboration avec ses partenaires, a tenu un webinaire ce jeudi 22 avril 2022. Le but recherché à travers cette rencontre virtuelle était d’outiller les hommes de médias sur la problématique qui entoure la lutte contre le paludisme. Aussi, les résultats des différents progrès ont été présentés. Le tout afin de permettre aux journalistes d’être de bons relais.

En marge de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme qui sera célébré le 25 avril, le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a organisé un webinaire. « Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Progrès, défis et perspectives», c’est sous ce thème que c’est tenu cette rencontre.

En 2021, on a noté plus de 12 millions de cas de paludisme et 4 355 décès liés à la maladie au Burkina Faso. Face à ce constat, le REMAPSEN a entrepris de changer la tendance. Selon le Dr Gauthier Tougouri, le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le paludisme demeure  un problème de santé publique au  Burkina Faso.

« Le paludisme n’est pas un problème du ministère de la santé seulement mais, un problème de comportement. (…) Beaucoup de gens pensent que le paludisme est une simple maladie. Comme d’habitude on ne part pas diagnostiqué, on commence à prendre des médicaments sans être sûr que ce que la personne a, c’est le paludisme », a-t-il soutenu.

Toutefois pour y remédier, il a appelé à la sensibilisation des populations sur les changements de comportements, à l’hygiène de vie et en menant plus d’enquêtes pour réadapter les stratégies de lutte. Il a aussi indiqué que des acquis ont été engrangés dans la lutte. Il s’agit entre autres  de la gratuité des tests de diagnostic rapides et la gratuité de la prise en charge des cas de paludisme pour les enfants de moins de 5 ans.

Revenant sur le thème de ce webinaire, Bénédicte Sawadogo, coordonnatrice nationale du REMAPSEN a laissé entendre qu’il va en droite ligne avec le thème mondial. Elle a aussi indiqué que tenir la rencontre en ligne permet de ratisser large et d’avoir plus de participants. C’est d’ailleurs la même raison qui a conduit à inclure les hommes de médias, selon ses explications.

« En ligne on a au moins 18 pays qui suivent. Et cela fera tâche d’huile. Cela permettra de donner des informations à la population à la base parce que c’est pour elle qu’on travaille. On va savoir où on en est véritablement par rapport à la lutte contre le paludisme. Qu’est-ce qu’il faut faire, qu’est ce qui est fait, qu’est-ce qu’on attend des populations », a-t-elle déclaré.

Le Dr Gauthier Tougouri a déploré par ailleurs  le  non-respect des directives pour la prise en charge des cas du paludisme. Comme défis, il estime qu’il faut rendre disponible  les intrants de lutte, permettre une prise en charge optimale des cas au niveau communautaire et augmenter la couverture et la prestation de services au bénéfice des personnes déplacées internes.

Pour sa part, Clotaire Marie Tapsoba, directeur pays de malaria consortium, a signifié que l’approche  de cette rencontre est de pouvoir travailler avec tous les partenaires à tous les niveaux.

 Joël THIOMBIANO (stagiaire)

Faso7

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