Burkina : La CAMEG s’ouvre aux Hommes de médias

Les acteurs de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ont tenu une rencontre d’échanges et de partages d’informations avec les journalistes le mercredi 2 mars 2022 à Ouagadougou. La rencontre s’est inscrite dans le cadre de la sensibilisation des acteurs des médias sur les activités de la CAMEG afin de les aider dans le traitement de l’information liée aux produits médicaux.

La CAMEG a pour mission de rendre disponibles et accessibles aux populations, les produits de santé de qualité sur toute l’étendue du territoire burkinabè. C’est pourquoi, selon Foulératou Benin/Ouédraogo, chef de département markéting et communication, il est important de mettre les médias au cœur de l’atteinte de leurs objectifs.

« L’objectif, c’était de sensibiliser les acteurs des médias sur les activités de la CAMEG pour un meilleur traitement de l’information. Nous avons trouvé nécessaire que les acteurs importants, les communicateurs, les journalistes, puissent avoir la bonne information afin de nous aider à un meilleur traitement de l’information », a-t-elle indiqué.

A cette rencontre, la différence entre un médicament générique et une spécialité a été expliquée. « Un médicament générique n’est pas un médicament de moindre qualité qu’un médicament de spécialité. La différence c’est qu’un médicament de spécialité est un médicament qui est toujours sous brevet. C’est les mêmes principes actifs au niveau du générique qu’au niveau de la spécialité. Au niveau du générique, il se trouve qu’après vingt (20) ans d’utilisation du brevet, le médicament n’est pas sous brevet. Du coup, il est moins cher, il peut être vendu à prix moindre que les spécialités », a affirmé Madame Benin/Ouédraogo.

Elle a ajouté que les médicaments génériques et ceux appelés spécialités ont les principes actifs et traitent les mêmes maux. Quant au prix entre les médicaments génériques et ceux de la rue, le chef de département  de Communication et Marketing trouve que « c’est une question d’information, de perception », car, dit-elle, « peut-être les gens pensent que ce qui vient d’un dépôt ou d’une officine est plus cher. C’est des perceptions, sinon la CAMEG est une structure qui n’a pas de vocation à faire de bénéfices ».

La CAMEG étant une structure à but non lucratif et ayant une convention avec l’Etat burkinabè selon Dr Ramdé Rèma, qui vend ses produits à moindre prix, il est conseillé aux populations de toujours se renseigner sur les médicaments génériques de la CAMEG à chaque fois qu’elles arrivent dans une pharmacie.

Il faut noter que la CAMEG est une structure créée en mai 1992 par décret présidentiel, suite à l’initiative de Bamako, sous un statut juridique d’ASBL (Association sans but lucratif ).

Elisée SOME

Faso7

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