Burkina Faso : L’Ecole nationale des travaux publics semble être abandonnée par le ministère (Syndicat)

Le Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA/MI) a dépeint, ce mardi 16 novembre 2021 à Ouagadougou, l’état d’abandon dans lequel se trouve l’Ecole nationale des travaux publics.

L’Ecole nationale des travaux publics est à la croisée des chemins. C’est ce que pense le Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA/MI). Le facteur politique, les insuffisances au niveau académique et les problèmes infrastructurels expliquent cette situation, selon le syndicat.

Pour ce qui est des facteurs politiques, le SYTTPBHA/MI a indiqué que semble être abandonné par le ministère des Infrastructures, qui selon lui n’en fait pas une priorité, dans la vision stratégique de développement du secteur des infrastructures. « Les différentes politiques déroulées par le ministère jusqu’alors n’ont jamais mis l’amélioration des conditions de formation au centre de leurs préoccupations », a déploré M’Bi Yaméogo, secrétaire général du SYTTPBHA/MI.

Sur le plan académique, le SYTTPBHA/MI a listé un certain nombre d’insuffisances auxquelles l’Ecole nationale des travaux publics fait face. Il s’agit de l’absence de laboratoire fonctionnel, l’absence de syllabus dans certaines filières, l’enseignement de plusieurs matières par les seuls et mêmes professeurs qui n’ont pas ces spécialisations ; l’insuffisance de professeurs qualifiés ; l’insuffisance du matériels didactiques ; l’insuffisance de travaux pratiques et les effectifs pléthoriques.

Cette situation risque d’affecter la qualité de la formation

Concernant le volet infrastructurel de cette école, le SYTTPBHA/MI a évoqué l’insuffisance des salles de classes, l’insuffisance de toilettes pour étudiants et l’insuffisance de moyens roulants pour les visites de chantier.

Le SYTTPBHA/MI a prévenu que cette situation risque d’affecter la qualité de la formation dans cette institution dont la vocation est de former des techniciens et des ingénieurs « qualifiés » au profit de l’administration publique et du privé. En conclusion, elle a appelé le ministère des Infrastructures à trouver des solutions urgentes.

Josué TIENDREBEOGO

Faso7

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page