Burkina Faso : Les députés échangent avec les partenaires au développement




Le parlement burkinabè a initié un cadre d’échange avec les partenaires au développement du « Pays des Hommes intègres » dans le cadre du Programme Commun d’Appui à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), ce 13 juillet 2021 à Ouagadougou.
Le parlement burkinabè veut pleinement jouer son rôle de contrôle de l’action gouvernementale. Pour ce faire, il a organisé dans le cadre du Programme Commun d’Appui à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), un cadre d’échange avec les partenaires techniques et financiers du pays.
Explication des raisons de l’organisation du cadre d’échange, par Nestor Bassière, le représentant du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé. (Vidéo ???)
Six secteurs de développement ont été identifiés pour être au cœur des échanges. Il s’agit de la Sécurité et de la Gestion Humanitaire, de la Décentralisation, le secteur de la Justice et des Droits Humains, l’Emploi des Jeunes et des Femmes, la Gouvernance Publique et le secteur de la Santé.
Selon le député Lassina Ouattara, président de la Commission d’Evaluation des Politiques publiques et de Suivi des Recommandations (CEPSUR), trois communications seront faites lors de ces échanges. La première présentation mettra sous les projecteurs les organes de l’Assemblée ainsi que leurs différentes fonctions. Une communication va porter sur le processus d’analyse et d’adoption du budget et la dernière communication qui, qui peut être considéré comme un ‘’plat de résistance’’, parlera de l’élaboration d’un rapport pour présenter ce qu’a fait chaque partenaire pour le développement du Burkina Faso.



Présent à la rencontre, Wolfram Wetter, l’Ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, par ailleurs Vice-président de la Troïka, a tenu à souligner l’importance de la rencontre au vu de la contribution des partenaires au développement du Burkina Faso. Pour lui, ce cadre est le lieu idéal d’échanger avec les députés sur la mise en œuvre d’un plan national de sécurité. « Ce dialogue nous permettra d’avancer nos messages sur des priorités que nous voyons en tant que partenaires (…) la nécessité de l’adoption d’une politique nationale de sécurité afin de permettre aux partenaires de structurer leur soutien », a-t-il déclaré.
Faso7