Culture : Jean Yves Nébié remporte le Prix Yannick Sankara 2021
La cérémonie de remise du Prix Yannick Sankara 2021 a eu lieu ce 29 mai 2021 à Ouagadougou sous le parrainage de l’ancien ministre de la communication Baba Hama.
Afin de faire la promotion du journalisme culturel et de pérenniser les actions de Yannick Sankara, journaliste culturel et fondateur de l’agence conseil en communication digitale ‘’Afriyelba’’, décédé en 2020 en Côte d’Ivoire, Afriyelba et ses partenaires notamment des proches collaborateurs du fondateur de l’agence à savoir Jérôme Bationo et Stella Nana, ont initié un prix dénommé ‘’Prix Yannick Sankara’’. L’idée est de récompenser les meilleurs articles de journalisme culturel.
Pour cette première édition, plusieurs journalistes ont candidaté au prix. Selon le jury composé de 3 membres à savoir Hyacinthe Sagou (Directeur général de fil Infos), Cyr Payim Ouédraogo (Directeur de publication de Infos Sciences Culture) et Christine Sawadogo (Journaliste culturelle), ce sont vingt-deux (22) articles de vingt (20) journalistes qui ont été reçus. Après traitement, deux (02) articles ne respectant pas les critères du prix ont été disqualifiés.
Une vingtaine d’œuvres en compétition
Ce 29 mai 2021 en présence de plusieurs invités dont le parrain de la cérémonie Baba Hama, ce sont trois journalistes qui ont été récompensés. Le troisième prix a été décerné à Laeticien Sandongo, grâce à son article ‘’Porte ouverte sur la cour royale de Tiébelé’’, publié sur son blog, CULTURESETTRADITIONSBF-BLOGSPOT.Com. Quant au deuxième prix, il a été décerné à la journaliste de Quenn Mafa, grâce à son article ‘’L’artisanat, ce moyen de suivre des femmes déplacées internes et réfugiées’’. Pour ce qui est du premier prix, c’est-à-dire le Prix Yannick Sankara 2021, il a été remporté par le journaliste Jean Yves Nébié du journal Info Sciences et Culture. Son œuvre « Dans les coulisses de « terre ceinte », est celle qui a le plus impressionné le jury. Il s’agit d’un article qui présentait les conditions de préparation d’une pièce de théâtre, notamment la pièce baptisée ‘’Terre ceinte’’, qui a été présentée aux Récréâtrales de Ouagadougou. Le journaliste dit avoir été autorisé exceptionnellement à assister aux répétitions afin d’écrire son article. Cela lui a permis de savoir tout le travail qui est fait avant la présentation de la pièce de théâtre. « Je dédie ce prix à Yannick Sankara lui-même qui était un vrai Bossard. Il ne se décourageait presque jamais. Sur tous les évènements culturels au Burkina, il était toujours présent. Il a participé à rehausser l’image du journalisme culturel. C’est un honneur pour moi de marcher dans ses pas », s’est exprimé le lauréat Jean Yves Nébié, visiblement très satisfait de son sacre.
Un hommage à tous les journalistes culturels
Le parrain de cette première édition, Baba Hama, ancien ministre de la communication et par ailleurs ancien enseignant de Yannick Sankara au département de communication à l’Université de Ouagadougou, a tenu à saluer les initiateurs du Prix Yannick Sankara. Selon lui, à travers ce prix, c’est la promotion du journalisme culturel qui est fait. « Cet hommage rendu à Yannick Sankara est en réalité un hommage rendu à tous les journalistes culturels. (…) Ce prix, c’est un peu l’équivalent des Galiants spécialisés dans le domaine de la culture », s’est-il exprimé avant d’inviter les journalistes à continuer à rendre hommage à Yannick Sankara en poursuivant les œuvres de ce dernier. « Le meilleur hommage que vous pourrez faire à votre confrères Yannick Sankara, c’est de poursuivre dans le sillon qu’il a tracé. Faire en sorte que la culture soit présente dans vos colonnes. Que la culture soit sur vos sites web. Que la culture soit présente dans vos journaux en ligne », s’est exprimé Baba Hama.
Pour les éditions à venir, les membres du jury ont fait des recommandations. Il s’agit de définir le genre rédactionnel ouvert à la compétition, d’exiger des candidats d’envoyer leurs articles sous forme de lien et de n’autoriser qu’une seule œuvre par journaliste. Par ailleurs, le jury a invité les organisateurs du Prix Yannick Sankara à exiger que les articles soumis à la compétition, soient des articles qui ont fait l’objet de publication dans un média officiel du Burkina Faso.
Faso7
