Burkina Faso : Les acteurs du Programme d’urgence pour le Sahel en discussion à Ouagadougou


La deuxième session ordinaire 2020 du comité conjoint d’orientation des projets du fonds de consolidation de la paix au Burkina Faso s’est tenue ce vendredi 04 décembre 2020 à Ouagadougou. Elle a pour objectif de permettre l’appréciation de l’état d’avancement des projets et d’analyser les gaps en matière de consolidation de la paix pour orienter la programmation 2021.


Le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) mis en place par le gouvernement du Burkina Faso afin d’apporter des solutions au problème sécuritaire, bénéficie depuis 2017 de l’appui du fonds de consolidation de la paix grâce à l’engagement des Nations Unies dans le cadre de l’approche « sustaining peace ».
Le Comité conjoint d’orientation est la branche chargée de veiller à la définition et à la mise en œuvre des différents projets financés par le Fonds de consolidation de la paix au Burkina Fasso. Co-présidé par un représentant du gouvernement burkinabè à savoir le ministre de l’économie, des Finance et du développement et la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina, la première session ordinaire 2020 du CCO a eu lieu en juin 2020.
La deuxième qui se tient ce 04 décembre marque un point d’arrêt pour examiner l’avancement des projets qui sont au nombre de « huit (08) », a fait savoir Pauline Zouré, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement, chargée de l’aménagement du territoire. Elle a notifié que c’est un portefeuille actif qui se comporte bien. « En juin nous étions à 34% pour cent de décaissement, et 5 mois après, ça veut dire novembre 2020 nous sommes à près de 54% », a-t-elle précisé.
Selon la ministre déléguée, le porte en lui-même fait près de 14 milliards de franc CFFA et va permettre de mener des activités de consolidation de la paix, de créations des conditions favorables du vivre ensemble, de cultiver la culture de la tolérance et veiller au renforcement de la capacité opérationnelle des forces de défenses et de sécurités.
Pauline Zouré s’est par ailleurs réjouie pour le fait que le cadre de gouvernance du portefeuille s’est élargie « à pratiquement tous les gouverneurs des régions affectées par la fragilité sécuritaire ». Le Comité conjoint d’orientation a également été élargie au niveau de la société civile. Trois au départ, elles sont maintenant au nombre de sept et cela va permettre selon la ministre déléguée chargé de l’aménagement du territoire de « connaitre la poule de la mise en œuvre des actions sur le terrain et de pouvoir faire les réajustements à temps réel ».
Cette deuxième session va permettre en principe au comité d’orientation, de valider les orientations et les délibérations qui ont été faites par les comités régionaux.
Mariam Nignan
Faso7
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