Magistrats et réseaux sociaux : La piqûre de rappel du Conseil supérieur de la magistrature

Jean Kondé, le Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) du Burkina Faso, est monté au créneau ce jeudi 7 mai 2020 à travers un communiqué pour rappeler aux magistrats burkinabè, leur devoir de réserve.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) du Burkina Faso dit constater que « depuis quelques temps, des magistrats interviennent abondamment, voire abusivement, sur les réseaux sociaux, notamment Facebook ». Le CSM veut recadrer les choses.

« Si le magistrat a le droit d’exprimer ses opinions personnelles, il doit s’interdire de donner l’impression au public qu’il serait partisan, partial ou manquerait d’objectivité ou de la modération à un exercice convenable de sa fonction », a laissé entendre le Président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Kondé.

A cela s’ajoute le fait qu’en raison de la crise que traverse le Burkina Faso, à écouter Jean Kondé, « certaines interventions s’avèrent complètement contre productives ». Par conséquent, il rappelle qu’en tout état de cause, les magistrats doivent garder constamment à l’esprit les devoirs généraux de réserve et de dignité auxquels ils sont astreints de par leur statut particulier.

« J’invite tout un chacun à savoir concilier liberté d’expression et respect des obligations déontologiques », a escompté Jean Kondé, Président du Conseil supérieur de la magistrature.

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