Campagne sèche : Le ministre Ismaël Sombié sur le périmètre maraîcher de Kokodama à Bama
En séjour dans la région des Hauts-Bassins, le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, a visité le vendredi 17 novembre 2023, dans le cadre de la campagne sèche, le périmètre maraîcher de Kokodama en cours de valorisation dans la commune de Bama.
Pour une superficie de 29 hectares, ce sont 45 personnes, dont 13 personnels féminins et 32 hommes qui exploitent ce site. En termes de spéculations, c’est de l’oignon, de la tomate, de l’aubergine, le haricot vert, de la pomme de terre, du maïs et autres cultures qui y sont cultivés pour cette période sèche de novembre à février.
Selon le ministre en charge de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, les travaux sur ce site entre dans le cadre de l’offensive agro-pastorale et halieutique. Selon ses propos, cette offensive vise à redonner espoir à la population qui semble être désabusée et découragée. Il s’est réjoui de l’immense potentialité de cette zone, qui, peut permettre d’accroître de manière substantielle la production nationale.
« Nous avons pu constater que les travaux sont en cours et se déroulent très bien. Il y a du sérieux dans les travaux et la population est rassurée, enthousiaste, mobilisée et motivée pour travailler », a indiqué le ministre Ismaël Sombié. La principale difficulté est la disponibilité de l’eau. À cet effet, il a tenu à rassurer les bénéficiaires du projet. « Nous avons décidé au niveau de certains bas-fonds qui sont déjà exploités par des populations, de mettre en place un dispositif pour mobiliser l’eau souterraine à travers des forages à gros débits », a-t-il dit.
Il a aussi rappelé que cette initiative entre dans le cadre de l’offensive agro-pastorale et halieutique. Au-delà de cet aspect, le ministre de l’Agriculture a évoqué la question de l’emploi et d’occupation de la population, notamment la jeunesse. « Travailler juste 3 à 4 mois au cours d’une année et ne rien avoir à faire le reste de cette année était un défi pour les autorités en charge de l’agriculture au Burkina Faso », a-t-il dit
Moussa Koné (collaborateur)
Faso7
