Dr Boubacar Savadogo : « Ce n’est pas seulement la vie dans un bureau qui fait l’homme »

Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a procédé ce jeudi 9 novembre 2023 au lancement de son initiative de placement de jeunes dans des entreprises de l’économie informelle. Une démarche qui vise à former et à outiller les jeunes afin de réduire le taux de chômage au Burkina Faso. Selon le Premier vice-président du (CNEI-BF), Boureima Tondé, cette activité qui se tient simultanément avec la 4e édition du forum national de l’économie informelle occupe une place importante dans la stratégie du CNEI-BF.

Contribuer à réduire le taux de chômage au Burkina Faso en facilitant l’insertion des jeunes diplômés et qualifiés tel est l’objectif visé par le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) en initiant son programme de placement de jeunes dans des entreprises de l’économie informelle. « Ce projet a été mis en place dans le but d’accompagner le gouvernement dans sa quête de solution », a ajouté le Premier vice-président du (CNEI-BF), Boureima Tondé.

Selon ses propos, l’économie informelle occupe plus de 89% de la population active. Une situation qui l’a conduit a souligné que le secteur informel joue un rôle important dans le développement du pays. « Ce secteur mérite une attention particulière. Du côté du CNEI, le bureau est résolument engagé pour que ce secteur continue à jouer son rôle de stabilisateur social, de source d’emploi et de revenus au Burkina Faso », a-t-il dit.

Pour sa part, le ministre en charge de la jeunesse, le Dr Boubacar Savadogo, a laissé entendre que le projet est « ambitieux et louable ». Le thème retenu pour cette activité est, « contribution des acteurs du secteur informel à l’insertion professionnelle des jeunes dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire ». Selon le ministre, « le choix de ce thème s’inscrit en droite ligne des priorités du gouvernement ».

« Il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi. Beaucoup pensent que quand on n’a pas un bulletin de salaire, ce n’est pas encore un emploi. À titre illustratif, en 2023, les postes disponibles au titre des concours directs de la fonction publique étaient d’environ 7 200 pour des candidatures enregistrées de plus 1,9 million. Cette situation de chômage est exacerbée du fait de la crise sécuritaire (…)

la vie se passe et est animée par des acteurs de l’économie informelle. Ce n’est pas seulement la vie dans un bureau qui fait l’homme. La vie réelle se trouve ailleurs »,

Dr Boubacar Savadogo

De son côté, le parrain de l’activité, Idrissa Nassa, a fait savoir que ce projet contribuera à l’employabilité des jeunes. Pour l’instant, ce sont plus de 699 entreprises qui ont effectué des demandes et plus de 2013 candidatures déposées par des jeunes pour être placés. Cependant, ce sont seulement 200 bénéficiaires qui vont être placés dans les entreprises pour 3 mous dans le cadre de la phase pilote du projet qui couvre Ouagadougou seulement.

Faso7

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