Capitaine Farouk Sorgho : « Nous sommes très unis au sein du MPSR »

Après les premières heures du coup d’Etat du 30 septembre 2022 où les Burkinabè l’ont découvert lors de la lecture du communiqué du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le Capitaine Kiswensida Farouk Azaria Sorgho s’était fait discret. Dans cette interview exclusive accordée à Faso7 le 15 septembre 2023, le porte-parole du MPSR, et par ailleurs commandant du 4e Bataillon d’intervention rapide (BIR) revient à la lumière.

Les supposées tensions au sein des membres du MPSR et la tentative de déstabilisation de la transition sont évoquées.

Le Capitaine Sorgho assure que « tout va très bien » dans la maison MPSR. Il affirme également que les velléités contre la transition sont faites par des nationaux en complicité avec « des chancelleries étrangères » qu’il s’est toutefois refusé de nommer. « Il y a des complicités avec des chancelleries étrangères », dit-il en effet.

Pour ce qui concerne les Burkinabè impliqués dans ces tentatives, le porte-parole du MPSR pointe du doigt des intérêts individuels. « C’est surtout pour des intérêts individuels. Il y a des gens qui ont perdu beaucoup d’avantages. Il y en a qui n’arrivent plus à faire ce qu’ils faisaient avant. Il y a beaucoup qui nous en veulent parce qu’on a coupé leurs vivres ou leurs moyens de vivre comme ils vivaient avant. Notre objectif est de permettre à tous les citoyens de vivre dignement », a-t-il dit.

Le porte-parole du MPSR a enfin appelé les Burkinabè à la vigilance. « Ils ont tout essayé. Ils essaient toujours. Ils ne vont pas arrêter d’essayer. A nous d’être vigilants », a indiqué le Capitaine Sorgho.

Pour rappel, le procureur militaire a informé il y a quelques jours de l’interpellation de trois militaires impliqués dans une tentative de déstabilisation de la transition.

Suivez l’intégralité de l’entretien.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Même un apprenti utilisateur de l’IA du cp2 peut générer de fausses photos et vidéos de personnes réelles. Le savent-ils ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page