Suivi de la campagne agricole : Le ministre Ismaël Sombié encourage les producteurs dans le Ziro et la Sissili


Dans le cadre de la promotion de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, le ministre chargé de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, a effectué une visite dans les provinces de la Sissili et du Ziro, situées dans la région du Centre-Ouest, ce 7 septembre 2023. L’objectif de cette visite était de rencontrer des producteurs agricoles locaux.
Lors de sa tournée, le ministre s’est tout d’abord rendu dans la commune rurale de Neboun, dans la province de la Sissili. Là, il a visité les domaines d’Innoussa Ouédraogo, président de la faîtière des producteurs semenciers du Burkina Faso, qui compte environ 3 500 membres.
Sur son domaine de 110 hectares, Inoussa Ouédraogo cultive une variété de cultures, notamment du maïs, du soja, du sésame, de l’arachide, du niébé, du petit mil, du fonio et du gombo. Il espère obtenir un rendement de 100 tonnes de maïs, 30 tonnes de soja, 5 tonnes de niébé et 10 tonnes de sésame.



Une partie de son exploitation est dédiée à la recherche, en collaboration avec l’Institut national de recherches appliquées, pour homologuer de nouvelles variétés de plantes.
Toujours à Neboun, le ministre de l’Agriculture s’est rendu sur les terres de Théodore Kaboré, un juriste de formation devenu agriculteur. Sur une cinquantaine d’hectares, Théodore Kaboré cultive des céréales et de l’oignon.



Il utilise des équipements mécanisés et emploie des déplacés internes. Il a partagé son parcours, expliquant comment il s’est lancé dans l’agriculture après ses études en droit, inspiré par les conseils de son père.
« Quand j’étais petit, mon papa me disait toujours : quel que soit ce que tu vas devenir, n’oublie pas la terre. Quand j’ai fini mes études en droit, je me suis formé dans le domaine agricole et je me suis lancé dans l’agriculture », a-t-il raconté.
Le ministre a terminé sa visite à Casso, dans la province du Ziro, où il a rencontré des responsables de coopératives et des agriculteurs. Parmi les agriculteurs les plus remarquables, il y avait Amidou Sawadogo, qui possède une exploitation de 31 hectares où il cultive des céréales et du coton avec ses propres ressources.



Après avoir visité les domaines de ces producteurs, le ministre s’est félicité d’avoir rencontré des agriculteurs engagés et des communautés convaincues de l’importance du secteur agricole pour la souveraineté nationale, ainsi que de la possibilité de vivre décemment grâce à l’agriculture. Il a souligné que le développement du pays, composé à 74 % de personnes vivant en milieu rural, dépend en grande partie de ce secteur.
Le ministre a également salué l’engagement des intellectuels qui se tournent vers l’agriculture. « Quel que soit notre domaine d’activités, quelque soit notre niveau, quel que soit notre rang social, nous pouvons investir et nous devons investir dans l’agriculture. Pour non seulement être des modèles, mais également représenter la locomotive qui va drainer l’ensemble du monde rural vers le développement », a-t-il expliqué.



Il a ensuite expliqué la vision de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, présentée le 5 septembre 2023, soulignant la nécessité de s’investir dans l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, la transformation des produits, et même l’exportation. « Il nous faut nous investir dans l’agriculture. Si nous arrivons à nous auto-suffire, nous ferons de la transformation et nous pourrons même exporter nos produits », a-t-il dit à ses interlocuteurs
Ismaël Sombié a évoqué le coût de 592 milliards de F CFA de cette initiative qui va mener à des réformes à venir, notamment la mutualisation des ressources des fonds existants, l’extension de l’assurance aux agriculteurs, la mécanisation agricole et la recherche. « Le Chef de l’État ne s’est pas trompé en fixant comme priorités la lutte contre l’insécurité et la recherche de l’autosuffisance alimentaire. C’est la voie vers notre salut, c’est la voie vers notre dignité et c’est la voie de la réaffirmation de la souveraineté du Burkina Faso », a-t-il déclaré.



En conclusion, le ministre a assuré aux agriculteurs que les problèmes qu’ils rencontrent sont déjà connus et sont pris en compte par son département et ses techniciens.
Josué TIENDREBEOGO
Faso7